Il a appelé chaque lycée à organiser une journée de sensibilisation pour les candidats au baccalauréat afin de les soutenir psychologiquement avant le début des épreuves. Le ministre de l'Education nationale a tenu hier une réunion avec les directeurs de l'éducation des 48 wilayas du pays. Une réunion destinée à s'enquérir de l'avancement des programmes des trois cycles, mais aussi à rassurer les classes d'examen à l'approche des épreuves finales. Il a ainsi expliqué que «tout a été préparé pour le bon déroulement des examens». Pour ce faire, le ministre a indiqué que les sujets d'examen porteront sur les programmes achevés. Concernant les sept wilayas qui n'ont pas achevé leur programme de physique des classes de terminale, le ministre a déclaré que «les programmes ont été achevés sauf dans sept wilayas (...) ils n'ont pas fini le programme de physique (...) mais ce n'est pas un problème puisque ça concerne juste une leçon, c'est tout». Il a également appelé chaque lycée à organiser une journée de sensibilisation pour les candidats au baccalauréat, afin de les soutenir psychologiquement avant le début des épreuves. Quant à l'organisation des examens, le ministre a avancé que pas moins de 279.879 surveillants ont été mobilisés pour la session de 2009 pour 1.600.000 candidats tous cycles confondus. Un arsenal de dispositions pour assurer les meilleures conditions et optimiser ainsi les résultats. Des résultats qui se veulent sans équivoque et qui ne seront pas soumis au rachat comme l'a récemment affirmé le ministre. En effet, rappelons-le, en marge des débats du Plan d'action à l'APN le ministre de l'Education nationale a tranché: il n'y aura pas de rachat dans l'examen du baccalauréat. Une décision qui fait suite à l'appel de certains candidats au baccalauréat de revenir à un système appliqué il y a huit années. Un pas en arrière que refuse de faire M.Benbouzid. «On ne revient pas au rachat huit ans après», a-t-il affirmé. Quant aux salles climatisées, autre revendication de ces élèves, le ministre a défendu que cette mesure concerne uniquement les régions du Sud du pays et est appliquée depuis sept années déjà. «Pour le nord, on n'a jamais climatisé les établissements», a-t-il affirmé. Il a avancé que «pour climatiser tous les établissements, il faut beaucoup d'argent et nous n'avons pas les moyens, surtout en cette période de crise.» Dans ce sens, le ministre a avancé qu'il y a 25.000 établissements et rien que «pour les construire il faudrait beaucoup de temps». Par ailleurs, le ministre a annoncé hier que 11.900 nouveaux postes budgétaires seront créés à partir de la prochaine rentrée scolaire. Ils sont destinés aux trois paliers. Concernant les nouvelles infrastructures, le ministre a révélé que pas moins de 630 écoles primaires, 180 lycées et 400 collèges seront réceptionnés pour la rentrée prochaine.