Au sujet de la création d'un nouveau parti politique par le frère du Président, M.Belkhadem dit tout ignorer de cette question. Le FLN dérange. Les attaques lancées contre le parti ne sont pas innocentes selon le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem qui les attribue à «la place qu'occupe le parti sur la scène politique». Interrogé, lors d'une conférence de presse qu'il a animée hier au siège national, sur les parties qui sont à l'origine de cette manipulation, M.Belkhadem n'a pas voulu entrer dans les détails. «Je connais ceux qui visent à déstabiliser le FLN, mais je ne peux pas vous citer les noms», a-t-il répondu le sourire en coin. S'agit-il de partis politiques ou de personnes? «Ce sont ceux qui veulent que le FLN ne reste pas la première force politique du pays», a-t-il précisé en expliquant que si le FLN est ciblé «c'est parce que rien ne se fera sans lui». Interpellé de nouveau sur ce qu'il voulait dire par-là, M.Belkhadem lance tout simplement qu'il fait «allusion à tous ce qui se fait sur le plan politique». Contrairement à ce que d'autres pensent il affirme que le FLN a montré sa capacité à mobiliser les masses populaires durant l'élection du 9 avril dernier. Par ailleurs, le secrétaire général a réitéré la position de son parti concernant la Réconciliation nationale et l'amnistie générale. Les dessous de la position de l'Algérie quant à la candidature de l'ex-ministre des Affaires étrangères au poste de secrétaire général de l'Unesco ne livrent pas leurs secrets. «Je connais beaucoup de choses mais je ne peux rien dire», a déclaré le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem, lors d'une conférence de presse qu'il a animée. Interrogé sur la question de savoir pourquoi l'Algérie soutient la candidature de l'Egyptien contre M.Bejaoui, M.Belkhadem s'est montré un peu perplexe. «La personne se porte candidat à travers son pays et non pas en dehors de son pays», a-t-il précisé quant à la candidature de Bejaoui sous la casquette du Cambodge.