C'était laborieux mais le Brésil disputera la quatrième finale de la Coupe des Confédérations demain à Johannesburg face aux Etats-Unis, invité surprise de la compétition. Pour se hisser à cette dernière marche du tournoi, la Seleçao a dû s'employer pour tenir son rang face à une Afrique du Sud courageuse (1-0). Très loin de son niveau affiché en phase de poules et à court d'énergie, la sélection de Dunga a évité une séance de prolongations incertaine grâce à Dani Alves, entré en fin de match. Le meneur de jeu brésilien, Kaka, a déclaré que ´´le Brésil est prêt à jouer contre tout le monde´´ à l'issue de sa qualification pour la finale de la Coupe des Confédérations face au pays hôte, l'Afrique du Sud (1-0). ´´On a joué contre beaucoup d'équipes ces derniers jours, le Paraguay (2-1) et l'Uruguay (4-0) avant la Coupe des Confédérations, chaque équipe joue d'une façon différente, et le Brésil est prêt à jouer contre tout le monde. On a souffert un petit peu aujourd'hui, mais on essaye de s'améliorer, et nous serons meilleurs en finale.´´ Si les Etats-Unis et le Brésil vont disputer la finale de la 8e Coupe des Confédérations de la FIFA, l'Espagne et l'Afrique du Sud pansent leurs plaies. Même si le football est toujours enclin à rappeler la glorieuse incertitude du sport, peu de surprises pointent aussi haut sur l'échelle de Richter que la sismique victoire des Etats-Unis sur l'Espagne. A force de parler de records (15 victoires consécutives et 35 matches sans défaites), on en était venu à croire l'armada espagnole véritablement invincible. A tout le moins, on ne s'attendait pas à ce qu'elle baisse pavillon face à une formation qui avait encaissé trois buts à la fois contre l'Italie et contre le Brésil. Pourtant, ces Américains, devenus la première équipe de l'histoire de l'épreuve à se qualifier pour le dernier carré avec trois points et une différence de buts négative, ont brisé tous les pronostics en accédant à leur première finale d'une compétition masculine de la FIFA. Pour la Furia Roja, il n'y a qu'une seule leçon à retenir: la seule statistique vraiment décisive est... le score. En effet, les protégés de Vicente del Bosque ont eu beau disposer du ballon pendant 56% du temps de jeu, frapper 17 corners, tirer 19 fois au but (en attrapant 11 fois le cadre, soit davantage que lors de leur succès 5:0 sur la Nouvelle-Zélande), rien n'a pu les empêcher d'enregistrer leur première défaite depuis novembre 2006. Par moments, les Brésiliens ont eux aussi dû craindre le «géanticide». S'ils s'en sont sortis, c'est que sous la houlette du teigneux Dunga, ils ont acquis une force de caractère qui leur permet de se sortir des situations les plus ardues. Cette fois, c'est le coup franc de Daniel Alves en toute fin de match qui les a délivrés, ce qui leur vaut de rester invaincus en 2009, avec huit victoires et un nul en neuf affrontements.