Le président du MC Alger, Sadek Amrous, a finalement tenu son assemblée générale ordinaire malgré l'absence de tous ses farouches opposants. Tout s'est passé hier matin à partir de 11h30 au siège social du club à la villa de Chéraga (Alger) en présence de 43 membres, outre les 8 procurations dont celle de l'homme fort du MCA, Rachid Marif en l'occurrence. A noter aussi la présence de plusieurs joueurs, le staff technique et l'ensemble du staff médical, comme le stipule la réglementation. En d'autres termes, le quorum était amplement atteint pour permettre aux membres de l'AG ordinaire de passer à l'ordre du jour, à savoir la lecture des bilans (moral et financier). On peut dire que le président Amrous a franchi l'obstacle des bilans avec brio du moment que ceux-ci ont été approuvés à l'unanimité au grand bonheur des pro-Amrous. Ouvrons ici la parenthèse pour dire que le premier responsable du vieux club algérois n'avait même pas besoin d'une deuxième lecture après tous les éclaircissements donnés lors de la première. Une donnée qui plaide entièrement en faveur de Sadek Amrous qui souhaite avoir tous les atouts possibles pour pencher la balance de son côté lors de son combat féroce et sans merci contre les gars de l'opposition qui ne vont sûrement pas lâcher prise aussi facilement. D'ailleurs, la bande à Zedek estime que l'assemblée générale ordinaire d'hier n'était pas réglementaire à cause de l'absence des membres de la Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS). Pour l'information, un huissier de justice était sur place hier, à la villa où il a rapporté tous les faits qui seront copieusement transmis à toutes les instances concernées par la DJS, la wilaya, la Drag et le MJS. Et pour revenir au conflit Amrous-opposition, il est utile de signaler que les membres de l'AG d'hier ont également approuvé une résolution concernant la radiation définitive de tous les membres démissionnaires qui ont par la suite constitué la fameuse opposition. Une résolution qui a été approuvée à l'unanimité, ce qui va sans doute envenimer davantage les relations entre toutes ces parties en conflit.