Présent à la reprise des entraînements du Paradou à la fin juin, Belaredj - en compagnie de Bouhellal - a assuré les premières séances dans la forêt de Bouchaoui. Subitement, l'entraîneur-adjoint s'est éclipsé et n'a plus donné signe de vie, ce qui a suscité moult interrogations et a laissé place aux spéculations. Aux dernières nouvelles, le technicien Belaredj avait été approché bien avant la fin de saison par les dirigeants du RCK pour prendre les destinées des Vert et Blanc. Depuis, la direction du Raed et l'ex-coach paciste avaient entamé les négociations qui se sont focalisées évidemment sur l'objectif, à savoir le retour du prestigieux club koubéen parmi l'élite d'un côté mais aussi sur le volet financier. Apparemment, les deux parties ont réussi à trouver un terrain d'entente et la finalisation a été conclue avec l'officialisation de Belaredj à la tête de l'équipe koubéenne. En réalité, la désignation de l'enfant de Kouba pour driver le Raed n'est qu'un retour au bercail du moment que ce technicien a eu l'occasion de manager ce club durant les deux dernières décennies. Il connaît donc très bien la maison, ce qui lui facilitera la tâche pour mener à bien sa mission. Pourvu que tout le monde s'y mette dans l'intérêt du club. Belaredj, connu pour être un homme ambitieux, a choisi le challenge koubéen plutôt que de continuer son aventure avec le Paradou. Ce divorce a été consommé, semble-t-il, pour le statut d'adjoint qu'il occupait avec le club d'Hydra. Pourtant, le coach Belaredj là où il est passé il a toujours été le n°1 dans le staff technique mais dans un autre registre le fait que le Paradou a opté dans sa politique pour la formation en faisant l'impasse sur les challenges, voire l'accession, aurait précipité cette séparation.