La semaine dernière, le bureau fédéral s'est réuni pour annoncer les modalités d'accession et de rétrogradation, conformément à la nouvelle configuration du nouveau système de compétition pour la saison 2010/2011. Il semble que la fédération veut retourner à un championnat à 16 clubs en D1, voire trois équipes qui rétrograderont au terme du nouvel exercice qui débutera le 6 août. A contrario, la formule de faire accéder un club en D1 et revenir à un système à trois groupes en D2 (formule ayant échoué après l'expérience de la saison 2004/05) a créé un climat de protestation contre cette nouvelle disposition au point que certains présidents menacent de se retirer carrément de la compétition. Mais ils appréhendent des dérapages dont la nouvelle formule serait à l'origine avec l'ouverture de brèches aux malintentionnés de la magouille. Il faut reconnaître que la bataille sera très rude cette saison pour arracher le billet de jouer parmi l'élite. Pour cela, la fédération doit prendre en considération cette conjoncture pour parer à toute éventualité fâcheuse en mettant en place des mécanismes efficaces afin de préserver l'éthique sportive. Dans ce même contexte, les mêmes appréhensions seraient évidentes pour l'Inter-régions qui ne connaîtra pas de rétrogradation et ou le pire est à craindre. Cette gangrène risque de prendre aussi de l'ampleur dans les divisions inférieures. Un autre dilemme pour l'instance fédérale qui se doit de veiller au grain à un moment où notre football commence à renaître de ses cendres grâce aux dernières performances de l'EN comptant pour les éliminatoires jumelées CM et CAN 2010 après vingt ans d'hibernation. Dans le souci de ne pas ternir cette image, il est du devoir des instances concernées de sévir, comme cela est le cas dans l'outre-mer, l'exemple de la Juventus de Turin pour ne citer que ce cas est clair comme l'eau de roche car la magouille est devenue monnaie courante dans notre football au risque de se généraliser. Pis encore, ces pratiques immorales pourraient un jour peut-être se négocier à table comme lors des transactions de transfert de joueurs. Des mesures draconiennes devraient être mises en place pour assainir le milieu footbalistique qui demeure le sport le plus populaire, voire celui de la réconciliation des peuples.