Et c'est parti pour le Festival de la chanson arabe de Djemila dans sa sixième édition. Cette manifestation, qui se déroulera cette année sous le thème d'Al Qods, capitale éternelle de la culture arabe dont le coup d'envoi est programmé pour ce soir, connaîtra cette année une participation plus ou moins appréciable par rapport à celle de l'année passée par exemple. En effet, contrairement aux précédentes éditions qui ont connu la venue des stars de la chanson arabe tels les Cheb Khaled, Kadham Al Saher, Assi Al Hilani ou encore Raghab Alama, l'édition de cet été se contentera seulement de quelques noms qui vont animer les soirées du côté de l'antique Kouikoul. Cela dit, les organisateurs ont mis toutefois en place un programme riche et varié qui débutera avec un show de la troupe libanaise Karakala laquelle compte présenter en exclusivité son nouveau produit à l'occasion de ce festival. Il faut savoir que c'est la troisième année de suite que ce groupe participe à cette rencontre artistique de Djemila laissant derrière lui une bonne impression. D'autres artistes sont également au menu de ce festival qui s'étalera jusqu'au 14 de ce mois avec la présence des chanteurs venant de nombreux pays arabes. On citera entre autres les Hilal Hamda d'Egypte, Malham Zine du Liban ou encore le chanteur tunisien Lotfi Bouchnek, sera présent également le groupe marocain Daoudia. Quant à la chanson algérienne, celle-ci sera présente en force durant ce festival avec la participation de nombreux chanteurs et chanteuses de différents styles tels le raï, staïfi, chaoui, bédoui, kabyle, chaâbi et autres. La chanson andalouse sera représentée par des artistes comme Lotfi Double canon, Fella Ababsa, Houari Dauphin, Cheb Hassène, Cheb Farès, Aït Meguellet, Houria Aïchi, Cheb Wahid, et Salah Al Eulmi. Par ailleurs, la nouveauté pour cette sixième édition, c'est que la commission d'organisation a introduit quelques améliorations dans la prise en charge des visiteurs ainsi que dans d'autres domaines relatifs à l'organisation. En tout cas, du côté d'Aïn El Fouara, le Festival de Djemila reste l'un des rares espaces pour aller se défouler en l'absence de moyens de distraction, l'un des maillons faibles de la capitale des Hauts-Plateaux.