Le chef de l'Etat estime que l'eau reste un facteur fondamental pour le développement. Le président de la République, Abdelaziz Boutefllika, a instruit son ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, de mettre en place une politique rationnelle visant à promouvoir une véritable économie de l'eau dans le pays. Le chef de l'Etat estime nécessaire d'assurer une gestion rationnelle de l'eau à travers le pays, et en mobilisant des autorités concernées pour que chaque consommateur s'acquitte de ses redevances. A l'issue de l'audition, le Président Bouteflika a instruit son ministre de poursuivre les efforts déployés dans ce secteur afin de remporter la bataille de l'eau qui reste un défi majeur pour l'Algérie. Le chef de l'Etat estime que l'eau reste un facteur fondamental pour le développement de la population et pour le développement économique du pays dans tous les secteurs. C'est dans cette optique que le chef de l'Etat a ordonné la poursuite soutenue de la mobilisation des ressources hydriques du pays, qu'il s'agisse des eaux de surface, des nappes, ou du dessalement de l'eau de mer. «Cet effort doit se poursuivre d'une manière progressive et intégrée, et en tenant compte du niveau des déficits à travers les différentes régions du pays, notamment les Hauts-Plateaux appelés à devenir à terme, la dorsale de la politique d'aménagement du territoire, et en accordant davantage d'importance aux besoins de l'irrigation pour l'agriculture que nous devons promouvoir», a noté le Président. Le chapitre lié à la formation a été évoqué par M.Abdelaziz Bouteflika lors de cette première audition de ce mois sacré de Ramadhan. Conscient de la nécessité d'investir dans les ressources humaines, le Président a ordonné de porter une considération particulière au développement des cadres et du personnel du secteur à travers l'organisation de cycles de recyclage et des stages de formation pour les compétences afin d'améliorer les capacités d'encadrement, et de maîtrise d'ouvrage, ainsi que de management des projets hydrauliques et d'exploitation des ouvrages et réseaux. «A ce stade, j'attends une meilleure maîtrise des coûts et une qualification plus grande en matière de gestion des réseaux dans les villes. Cependant, cela doit également s'accompagner d'un effort intense de formation des capacités et compétences nationales que ce soit au niveau des universités ou par la création de grandes écoles spécialisées, car le développement du secteur représente près de 10 milliards de dollars investis par l'Etat durant les cinq dernières années seulement», a encore souligné le chef de l'Etat. S'agissant du volet assainissement, le chef de l'Etat a indiqué qu'il attend une réutilisation effective des eaux épurées fournies par les stations de traitement des eaux usées, notamment pour l'agriculture, précisant que le gouvernement doit mettre en place tous les modes de gestion de ces infrastructures, y compris la concession, pour les rentabiliser davantage. Abordant le prochain programme de ce secteur, le Président Bouteflika ajoute qu'il devra, notamment, «contribuer à la consolidation des résultats obtenus par le secteur et asseoir dans notre pays une réelle gestion intégrée de l'eau dans ses différents usages:domestique, agricole et industriel». Ayant rappelé que l'Algérie a fait du droit à l'eau une réalité pour les Algériens, le chef de l'Etat appelle les citoyens à adhérer à leur tour à «une démarche solidaire et équitable de valorisation et d'économie de cette ressource rare et fragile».