Abdelhakim Serrar, le président du club champion d'Algérie en titre, a réuni dans la soirée de jeudi, les dirigeants, joueurs et le staff technique pour faire le point de la situation. Comme il fallait s'y attendre, le premier responsable de l'Entente de Sétif n'est pas resté indifférent à la situation difficile dans laquelle se débat son équipe depuis quelques semaines. En effet, ayant à peine repris ses fonctions, le boss sétifien a décidé de réunir jeudi dans la soirée tous les protagonistes (dirigeants, joueurs et staff technique) pour débattre des difficultés du club et surtout, tenter de sortir de l'impasse dans laquelle celui-ci se trouve coincé depuis quelques semaines. C'est avec les membres du bureau exécutif qu'il a d'abord eu affaire. Dans ce registre, il faut savoir que depuis quelque temps, des divergences sont apparues entre certains dirigeants, notamment concernant le conflit ayant opposé Belayat, le vice-président du club au président de la section football, Hassène Hamar. Le cas de Hadj Aïssa pourrait trouver son épilogue au début de cette semaine. En effet, d'après le journal saoudien Al Youm dans son édition de jeudi dernier, le président du club de Nadi Al Ittifak, Abdelaziz Al Daoussari avec lequel s'est engagé l'ancien maître à jouer de l'ES Sétif, compte peser de tout son poids pour convaincre l'enfant de Batna de poursuivre son aventure chez le club-phare de Dammam. «Normalement, Hadj Aïssa rejoindra aujourd'hui (vendredi Ndlr) Dammam. Je ferai le meilleur de moi-même pour le convaincre de rester. On n'a pas l'intention de se séparer de lui», a précisé le patron d'Al Ittifak qui espère que celui qu'on aime appeler du côté du Royaume wahhabite «Baggio Al Arab» emboîte le pas au Marocain Al Monkari qualifié désormais officiellement après avoir réglé son problème financier.