Rachid Belhout (entraîneur de l'ESS) «On a joué dans des conditions quelque peu difficiles. Je pense qu'en début de rencontre mes joueurs étaient quelque peu déconcentrés puisqu'on a leur fait comprendre que le match n'allait pas se jouer. Pour preuve, le groupe s'est échauffé avant de regagner les vestiaires pour prendre une douche, avant de venir nous annoncer que la rencontre va avoir lieu. Pour revenir au match, je pense que les gars ont fait ce qu'il fallait faire. Ils ont produit un beau spectacle, avec à la clé six buts, chose qui n'arrive pas tous les jours, d'autant plus que nous avons eu en face de nous une équipe qui n'est pas facile à manier. Le plus important, c'est que nous avons réussi à arracher les trois points de la victoire. Cela va permettre d'abord aux joueurs de se libérer quelque peu de la mauvaise passe et également entrevoir la suite de notre parcours africain dans les meilleures conditions possibles. Je suis, en tout cas très content de cette victoire.» Mario Catado (entraîneur du FC Santos). «Personnellement, je n'ai rien compris à la décision du commissaire du match de faire jouer cette rencontre à une heure aussi tardive alors qu'on venait à peine d'atterrir après un voyage de plus de sept heures de vol. Ce n'est pas de notre faute si l'avion qu'on a affrété n'a décollé de l'aéroport de Luanda qu'après plusieurs heures d'attente et d'angoisse. On était donc complètement hors du coup du moment que nous avons rejoint directement le stade sans avoir même eu le temps ni de manger, ni de s'entraîner ou encore même de récupérer quelque peu nos efforts. C'est, en tout cas, un match pas ordinaire du tout qui fera date dans les annales du football africain. Je pense que le commissaire du match assumera seul la responsabilité. Pour ce qui est du match, je n'ai aucun commentaire à faire. Je suis désolé.»