Malgré toutes les réformes engagées aucun résultat n'est perceptible. Encore une fois, l'enseignement supérieur essuie un camouflet en matière de performances. En effet, un classement mondial effectué par le site Ranking Web of World Universities a confiné les universités algériennes au fond du sac du classement mondial. Le critère pris en compte par le site demeure celui des activités et participations pour mettre en place les recherches scientifiques et les publier sur le site Internet. Ainsi, semble-t-il, malgré toutes les réformes et les dispositions qui ont été prises par nos responsables depuis maintenant plusieurs années, l'Algérie, suite à ce nouveau classement, n'a pu se classer qu'en bas du tableau. En effet, il n'y a pas quoi pavoiser. L'université Djilali-Liabès figure au 4116e rang du classement à l'échelle mondiale et au 29e de celle des pays arabes et 27e de celle de l'Afrique. Quant au classement africain, l'université Aboubakr-Belkaïd arrive juste après celle de Djilali-Liabès en se positionnant à la 24e place suivie directement par la faculté de Batna classée à la 47e place des pays africains et figure en 5548e du classement mondial. L'université de Constantine, elle aussi, n'a pu se classer qu'en 62e position des pays africains et la 6766e place à travers le monde. A la grande surprise de tout le monde, l'université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene n'arrive qu'en 65e position dans le classement des pays africains et à la 7008e place mondialement, ce qui montre qu'elle est largement au-delà de la liste des 6000 qui étaient en compétition. L'université Abdelhamid- Ben Badis de Mostaganem n'est pas mieux lotie, puisqu'elle est classée à la 70e place sur la liste des pays africains et en 7205e sur l'échelle mondiale. Quant à l'université d'Alger, elle est en 76e position au classement africain et à la 7849e mondialement et celle de Béjaïa en 86e position. L'université de Boumerdès figure à la 91e position en Afrique et à la 8727e place dans le monde tandis que l'Ecole nationale de l'informatique arrive en 96e position du classement africain et 8960e mondialement. Quant à l'université Mohamed-Boudiaf d'Oran, elle se classe en 98e position et à la 9004e place du classement mondial. Par ailleurs, les Etats-Unis confirment, comme à chaque fois, leur statut de leader avec les 40 premières places parmi les 50 en compétition. L'université «MIT» de la Technologie du Massachusetts est classée première suivie de la grande et prestigieuse Université de Harvard. Hormis les facultés américaines, plusieurs universités de par le monde ont pu se classer parmi les 50 premières dont les universités canadiennes, britanniques, brésiliennes ainsi que celles de Taïwan, le Japon aussi et enfin le Mexique. Surprise: le classement des universités saoudiennes aux cinq premières places des universités arabes laissant juste derrière elles, celle du Caire qui est classée en 6e position tout en sachant que l'université du Roi Saoud est positionnée elle aussi parmi les plus grandes universités arabes puisque classée 197e sur 6000 à travers le monde.