Tenus è la salle de l'APC de Béjaïa, en présence du maire et de la majorité des élue, de 21h30 à 2h du matin (du vendredi au samedi), l'assemblée générale du MO Béjaïa a procédé au retrait de confiance au désormais ex-président du club, Nacer Maouche en l'occurrence, avec introduction d'une requête auprès du président du tribunal pour auditer les comptes tout en exigeant la présentation des bilans moral et financier de l'exercice précédent. En outre, il a été procédé à la désignation d'un comité de crise composé de certains ex-présidents, membres bienfaiteurs et des représentants de l'APC, de l'APW et de la DJS comme superviseur. A noter, que cette AG extraordinaire, et après son report mercredi dernier pour faute de quorum, s'est tenue sous l'égide de la DJS en l'absence du président déchu et a même failli se terminer en queue de poisson après près de cinq heures de débats. La présence du président Maouche pour présenter les bilans moral et financier exigée par des membres de l'AG auprès de la DJS a buté sur le refus de ce dernier de se plier à la loi, comme l'a expliqué M.Mehidi, le représentant de cette instance: «La présence de président ou d'un membre de son comité mandaté pour la présentation des bilans moral et financier est obligatoire. Notre insistance, voire même notre exigence a buté sur le refus catégorique du président de se présenter à l'assemblée générale malheureusement. Maintenant que celle-ci s'est réunie à la demande des deux tiers, le mandat est remis de facto entre les mains de l'AG», a-t-il indiqué. Une fois le premier point dégagé (retrait de confiance au président Maouche), les membres de l'assemblée présents se sont penchés sur le deuxième point relatif à la gestion des affaires courantes du club en attendant d'assainir et d'éclaircir la situation administrative et financière. A cet effet, entre les propositions d'élire un président qui prendra les destinées du MOB, d'installer une commission de recueil de candidature, d'élire un directoire ou plutôt de désigner un comité de crise avec définition de ses prérogatives, les membres de l'AG ont finalement opté pour l'installation d'un comité de crise suite à une proposition de l'APC. Une fois que cette proposition fut approuvée à l'unanimité par les membres de l'AG, cette dernière a failli une nouvelle fois se clôturer en queue de poisson suite aux divergences nées de l'exigence d'une contribution financière, fixée à 50 millions de centimes pour les uns et laissée facultative pour les autres, n'était l'intervention de quelques membres pour maintenir le consensus dégagé et cela en chargeant M. Tighidet Ahssen de réunir les membres de comité de crise afin de débattre sur le minima d'une contribution financière.