Le terrorisme, la question sahraouie et la crise économique ont été abordés par le chef de l'Etat à l'ONU. Le dispositif international de la lutte contre le financement du terrorisme doit être renforcé à travers «l'interdiction absolue du paiement de rançon aux preneurs d'otages qui a atteint, au cours des dernières années, des proportions inquiétantes, d'autant que le produit de ces rançons s'est révélé être la principale source de financement du terrorisme». Cette suggestion émane du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui s'exprimait mercredi dernier à New York lors de la 64e session de l'Assemblée générale de l'ONU. Le Président Bouteflika a souligné que l'Union africaine a déjà fait sienne cette interdiction et qu'elle a lancé un appel aux Nations unies pour qu'elles contribuent rapidement à son universalisation et sa concrétisation dans la forme et le cadre à la mesure de la menace que ce phénomène fait peser sur la sécurité dans le monde. Le président va plus loin en estimant que l'arsenal juridique de lutte antiterroriste gagnerait à être consolidé par l'adoption du projet de convention globale. Le chef de l'Etat ne pouvait pas ne pas profiter de cette tribune pour évoquer la question du Sahara occidental et rappeler l'importance qu'il accorde au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. L'appui au secrétaire général de l'ONU et à son envoyé personnel, Christopher Ross, «dans leurs efforts visant à promouvoir une solution politique permettant au peuple sahraoui d'exercer librement son droit inaliénable à l'autodétermination» a été réaffirmé. Le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, s'est entretenu jeudi dernier à New York avec le président de la Fédération de Russie, M.Dmitri Medvedev. Cette rencontre a eu lieu en marge de la tenue à New York des travaux de la 64e session de l'Assemblée générale des Nations unies. Rien n'a filtré sur le contenu de ces discussions au sommet. Medvedev n'a pas été la seule personnalité avec laquelle M.Bouteflika s'est entretenu, il a aussi rencontré le secrétaire général de l'ONU, M.Ban Ki-moon.