Présent actuellement à Alger, nous l'avons rencontré sur un plateau de tournage L'Expression: Pourriez-vous nous parler un peu du rôle que vous interprétez dans le film de Bachir Derraïs? Lyès Salem: Notons aussi que c'est un feuilleton et un film. Je joue le rôle du nettoyeur. Un peu comme dans le film Léon de Luc Besson, je viens et j'élimine ceux qui gênent. Les denrées périssables. Je compte tuer huit personnes. Votre réaction à la lecture du scénario? Au départ c'est amusant. Aussi, le personnage est celui d'un ancien repenti qui a disparu de la circulation et qui s'est complètement reconverti. C'est en tout cas mon interprétation. Il a tout laissé tomber pour se transformer en sanguinaire, son kamis etc. Il s'habille à l'européenne. La seule chose qu'il n'a pas laissé tomber est sa soif de sang. Cela lui a laissé une sorte d'empreinte, ce besoin de dégommer. Il est censé tuer une personne, il se retrouve à tuer sept autres et laisser à la fin la première personne, l'un des personnages principaux de l'histoire. C'est quand même une écriture bien ficelée de Yasmina Khadra.. Un nouveau rôle de composition pour vous. Comment l'avez-vous reçu? Disons qu'il y a beaucoup de facteurs qui ont fait que j'avais envie de participer à cette histoire. Le premier c'est Yasmina Khadra, ensuite pour moi c'est important d'être présent à Alger, de travailler avec les autres réalisateurs algériens, en tant que comédien. Or, je n'avais jamais campé ce rôle de tueur psychopathe auparavant. C'était attirant et puis la façon dont l'a écrit Yasmina ça fait vraiment penser aux séries B américaines. C'était donc très attractif. Vous ne deviez pas au départ jouer le rôle du flic? Si! Au départ je devais jouer le rôle de Blis qui est l'un des collègues du commissaire Liob mais pour des raisons de planning, je n'étais pas disponible pour les dates de tournage liées au personnage Blis. Bachir Derraïs m'a donc proposé un autre rôle, celui du nettoyeur et ça me plaît.