Robin van Persie et Andreï Arshavin ont eu raison en fin de match de l'héroïque gardien de l'Olympiakos, Antonis Nikopolidis, pour offrir mercredi une victoire méritée à Arsenal (2-0), plus que jamais favori du groupe H de la Ligue des champions après deux journées. Les Londoniens ont désormais trois points d'avance sur les Grecs, 2es. Nikopolidis, alias «George Clooney», a longtemps écoeuré ses hôtes, alignant les exploits devant Andreï Arshavin (13, 19), Tomas Rosicky (16), Cesc Fabregas (26), Van Persie (38, 51, 73). Quand il était battu sur une frappe sèche de Fabregas à l'entrée de la surface, sa barre le sauvait (16). A 0-0 à la pause, l'Olympiakos s'est mis à entrevoir le scénario hollywoodien, ses joueurs se souvenant sans doute du sacre en forme de hold-up de la Grèce à l'Euro-2004, avec déjà Nikopolidis dans le rôle du Cerbère. Cette fois, le «braqueur» aurait pu être le Suédois de l'Olympiakos, Olof Mellberg: sa tête sur corner offrait le premier arrêt de sa carrière en Ligue des champions au portier italien Vito Mannone (50). La domination d'Arsenal se faisant moins précise, Arsène Wenger faisait entrer Eduardo pour redynamiser son équipe. Le Croate s'échappait sur la droite et adressait un centre en retrait. Il manquait cette fois quelques centimètres à Nikopolidis et, de près, van Persie apportait aux siens une victoire largement méritée (78). L'essentiel était fait. Hors-jeu sur une passe de Fabregas, Arshavin marquait d'une jolie talonnade «à la Madjer» pour conclure la soirée avec panache (86).