La 13e édition de la Coupe d'Afrique des nations qu'abrite l'Algérie du 3 au 10 du mois en cours, a débuté hier à partir de 18h à la salle Tchaker de Blida avec la participation de six pays. Il s'agit du Cameroun, Sénégal, Botswana, Maroc et Tunisie, après le désistement de l'Egypte et du Kenya, tenant du titre de la 12e édition de 2007. Cette 13e édition revêt un cachet particulier pour la sélection nationale qui tient à compléter son brillant palmarès par ce trophée qui lui tient la dragée haute depuis l'histoire de la CAN du volley-ball dames. Pour en savoir plus sur l'équipe nationale, nous avons contacté M.Mouloud Ikhedji en pleine séance d'entraînement d'hier matin à 10h. L'Expression: Comment se présente pour vous cette 13e édition? M.Ikhedji: Ce rendez-vous revêt un cachet particulier du fait qu'il soit organisé chez nous, d'une part, et par notre objectif celui d'obtenir ce trophée que la sélection nationale n'a jamais eu afin de confirmer notre bon retour sur la scène du volley-ball africain d'autre part. Est-ce que vous êtes fin prêts pour cette compétition? Globalement, on est prêts sur le plan physique, moral et technico-tactique. Après notre stage à Tikjda dont on a axé notre travail sur le plan physique, on a pu peaufiner notre préparation lors de notre dernier stage en Italie le 23 septembre dernier avec cinq matchs précompétitifs. Il est vrai qu'on n'est pas prêts à 100%, car on aurait espéré mieux, si on n'avait pas raté le stage de France. Quelles sont vos chances pour brandir ce trophée qui manque au palmarès de l'EN? Je dirais que nos chances sont intactes pour faire la différence tout en étant pragmatique en gérant la joute, match par match, à compter de ce match d'ouverture de cet après-midi (l'entretien a été réalisé hier à 10h). Pour moi, toutes les équipes se valent et toutes sont venues pour faire le maximum pour que le trophée reste en Algérie et le brandir pour la première fois. Est-ce que l'absence du Kenya, le tenant du titre, et de l'Egypte un autre gros calibre du volley-ball africain, ne va pas faire baisser le niveau de cette édition? On aurait bien aimé les voir participer, car notre retour sur l'échiquier du volley-ball africain et international ne souffre d'aucune ambiguïté. Il faut signaler que cette défection n'est pas étrange du fait de voir leur chance réduite devant notre sélection qui est au summum de son niveau. Avec la belle performance des messieurs au Maroc et vos ambitions, est-ce le retour du volley-ball algérien? Evidemment, l'Algérie revient, petit à petit à son niveau pour reprendre la place qu'elle n'aurait jamais dû quitter faute de moyens et de stratégie. Ce que fait l'équipe nationale messieurs sous la houlette de Kamel Imloul est fort encourageant pourvu que les moyens et une stratégie à cours, à moyen et long termes suivent. Quel est votre mot de la fin? Je remercie tous ceux qui nous ont accompagnés dans notre mission, la Fédération de volley-ball en premier lieu et toute les autorités du monde sportif, et j'espère que l'Algérie brandira les deux trophées des deux CAN, messieurs au Maroc et dames en Algérie.