Le diplomate a évoqué «la possibilité de créer à l'avenir, en Algérie, des unités de montage de voitures dans le cadre d'un partenariat entre investisseurs algériens et français». L'Algérie aura son usine de montage de véhicules. Cette dernière sera le fruit d'un partenariat algéro-français. C'est ce qui ressort des déclarations de l'ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, lors d'une visite qu'il a effectuée mardi dans la wilaya de Batna. Le diplomate qui ponctuait dans la région des Aurès une tournée qui l'a conduit dans plusieurs wilayas de l'est du pays a alors évoqué «la possibilité de créer à l'avenir, en Algérie, des unités de montage de voitures dans le cadre d'un partenariat entre investisseurs algériens et français». Il précisera, en outre, que cette activité viendrait en appoint à celles déjà en cours, liées à la commercialisation et à la formation dans le secteur automobile. Intervenant au cours d'une séance de travail tenue dans un hôtel de Batna, en présence des responsables de la Chambre de commerce et d'industrie «Aurès», d'opérateurs économiques et de concessionnaires locaux représentant des constructeurs automobiles français, le chef de la mission diplomatique française en Algérie a affirmé que l'effort actuellement déployé par l'Algérie en matière de développement des infrastructures de base, notamment le projet de l'autoroute Est-Ouest, encourage fortement l'investissement dans ce domaine. Il a, à ce propos, fait part de la volonté des investisseurs français à promouvoir une offre de prestations de qualité dans le domaine de l'industrie automobile, avant d'achever son argumentation en déclarant: «Pourquoi pas le montage de voitures françaises en Algérie à l'avenir.» Après avoir exhorté les investisseurs français à poursuivre et multiplier leurs investissements en Algérie, M.Driencourt a souligné l'intérêt marqué que manifestent les entreprises françaises pour l'investissement dans le secteur des banques et des assurances, mais aussi du bâtiment et des travaux publics, ces dernières désirant grandement prendre part à la réalisation et la concrétisation des grands projets initiés par l'Algérie. A ce sujet, l'ambassadeur de France en Algérie a annoncé, à l'occasion de cette rencontre, qu'il exposera la semaine prochaine à Paris, à plusieurs opérateurs économiques français, les opportunités d'investissement offertes dans les wilayas qu'il a visitées. Par ailleurs et interrogé à propos de la loi de finances complémentaire 2009, au cours d'une conférence de presse animée à la fin de cette rencontre, le diplomate français a affirmé que la partie française n'avait rien à craindre «des mesures qui y sont contenues car, a-t-il souligné (...) nous avons compris que les autorités algériennes voulaient, au travers de cette loi, protéger et développer les produits algériens». M.Driencourt s'était rendu, la veille, à Khenchela, puis à Tébessa, mardi matin, où il a examiné avec les responsables locaux les opportunités d'investissement et de partenariat qui y sont offertes.