Les neuf-cents travailleurs de l'APC, révoqués dans le cadre de la compression du personnel, continuent à être dans le brouillard, suite aux promesses de réintégration qui tardent à se matérialiser. En effet, devant l'importance du nombre d'employés, les responsables communaux de l'époque ont institué une commission de recours, chargée d'étudier et d'instruire tous les dossiers concernés afin de rétablir dans leurs droits certains employés qui cumulaient plusieurs années d'ancienneté et dont certains ont été révoqués avec des arriérés de salaires de plusieurs mois. La commission, qui a parachevé son travail de sélection depuis des mois, a retenu la liste de 365 employés communaux aptes à réintégrer leur emploi. Mais, pour des raisons obscures, les recommandations de cette dernière tardent à être appliquées et les ex-employés ne cessent d'affluer dans les locaux de l'APC, soit pour être réintégrés soit pour être régularisés financièrement. A tous les échelons de la hiérarchie, l'on temporise l'opération sans pour autant se décider à mettre fin au calvaire de ces travailleurs contraints au chômage forcé. A noter, cependant, que si cet héritage empoisonné ne date pas d'aujourd'hui et résulte de la gestion de l'ancienne équipe dirigeante, il n'en demeure pas moins que les nouveaux responsables de l'APC, se doivent de mettre le holà à cette situation de stagnation qui a tendance à s'éterniser dans le temps. Las d'attendre des promesses qui ne viennent pas, certains de ces révoqués n'écartent pas l'éventualité de recourir à l'arbitrage des tribunaux. Par ailleurs, le cas des 185 employés de l'ex-Office culturel du tourisme en dissolution et dont certains sont détenteurs de contrats en cours de validité, reste de mise puisque ces derniers demandent leur réintégration parmi le personnel de l'APC. Quoi qu'il en soit et en dehors de toute surenchère et spéculation, les nouveaux responsables communaux se doivent d'alléger les peines de ces ex-employés qui, par ces temps de vaches maigres, se nourrissent de doute et d'incertitude en attendant des jours meilleurs.