Le drame relatif à la circoncision collective du mois de Ramadhan 2005 dans la commune d'El-Khroub où huit enfants ont subi des mutilations, refait surface. Les familles des victimes, âgées à l'époque de 2 à 5 ans, revendiquent l'intervention de la commission des droits de l'homme de Ksentini. Cette revendication intervient au moment où le ministère de la Santé a formulé des instructions fermes pour que deux sur les huit enfants soient admis à l'hôpital de Beni Messous pour l'instruction d'un nouveau rapport médical traitant leur état de santé actuel. Le ministère de la Santé vient de saisir le professeur Hantala, qui avait alors pris en charge les victimes, pour une nouvelle consultation exhaustive de l'état de santé de deux cas, qui ont perdu leurs appareils génitaux. La démarche du ministère de la Santé répond à un sit-in des familles des victimes devant l'enceinte de la tutelle qui dénoncent l'absence d'un suivi sérieux de leurs enfants. A noter que les deux chirurgiens ayant pratiqué les interventions de circoncision ont été condamnés à deux ans de prison ferme mais ont fait appel devant la Cour suprême à Alger.