L'entraîneur algérien, Azzedine Aït Djoudi, a décidé de quitter son poste après la lourde défaite de son équipe, dimanche, devant l'ES Tunis (7-0), comptant pour la 9e journée du Championnat de Tunisie, rapporte mardi le site du quotidien Le Renouveau. «Je me suis réuni avec le président du club, M.Ali Baâboura, en compagnie de quelques dirigeants. Je leur ai émis le désir de rompre à l'amiable cette courte expérience avec le club. Je leur ai dit ouvertement que le groupe dont ils disposent ne leur permet pas de nourrir des ambitions démesurées», a déclaré l'ancien coach de l'ES Sétif aux médias locaux. Ainsi, Aït Djoudi, parti «à l'amiable» lundi après seulement un mois de travail à Zarzis, veut assumer sa part de responsabilités dans le cuisant échec de dimanche face à l'EST. Mais il épingle en même temps des joueurs «qui ont oublié que par respect pour les couleurs qu'ils portent, qu' ils ne devraient jamais en arriver à subir une humiliation par sept à zéro». Pour l'ancien coach de la JS Kabylie, dont le retour est annoncé, «un joueur qui se respecte ne doit pas accepter de perdre par 7 à 0! Les joueurs doivent du respect au club et au contrat qui les lie à l'Espérance de Zarzis et à son histoire». Certes, Aït Djoudi ne jette pas la balle dans le camp des joueurs. Bien au contraire, il assume entièrement ses responsabilités, mais souligne: «Il faut admettre que la responsabilité directe et franche est celle des joueurs.» Et de révéler: «J'ai été loyal jusqu'au bout à l'égard de Zarzis. Jusqu'à mercredi dernier, j'avais en main trois offres de clubs du Golfe que j'ai refusées. Par respect pour mon employeur.» D'ailleurs, a-t-il rappelé, «avant de venir à Zarzis, j'ai eu des contacts au Maroc et en Arabie Saoudite. Mais sur recommandation de Abdelhak Benchikha (Ndlr, ancien entraîneur du Club africain), j'ai choisi Zarzis dans l'espoir de faire du bon travail. Mais la réalité a été tout autre. Alors, je préfère partir». Concernant son avenir Aït Djoudi s'est dit prêt à revenir, au club de son enfance. L'ancien enfant du club semble avoir enterré la hache de guerre avec le boss Hannachi. Cependant, celui-ci souligne vouloir prendre son temps pour chercher «l'homme qu'il faut» et s'est dit confiant quant à l'après-Lang, comptant sur les services de Karouf et Amrouche.