, hommes, enfants s'approprient, à longueur de journée, cet endroit, harcelant et les passants et les automobilistes. Il n'y a pas un jour qui passe sans que les escaliers de la porte Sarrasine ne s'ornent de ces mendiants crasseux, en loques, pour la plupart, tendant la main et entamant la litanie de la misère. , hommes, enfants s'approprient, à longueur de journée cet endroit, harcelant et les passants et les automobilistes. D'aucuns ont remarqué que l'arrêt de bus de la porte Sarrasine est devenu non seulement un dépotoir d'ordures, mais aussi un dépotoir humain où se côtoient des mendiants toutes catégories confondues. La présence de ces avec leurs bébés dans les bras n'est, en vérité, qu'une stratégie pour amadouer les passants, et les inciter à faire l'aumône. Une aumône qui, parfois, est remise à la même famille puisque nous assistons de nos jours au fléau de «mendiants en famille», d'où la présence du père, de la mère et des enfants, dans des endroits différents, ou à la limite l'un éloigné de l'autre de quelques mètres. La porte Sarrasine, qui a eu ses lettres de noblesse, et dont l'histoire garde de prestigieux souvenirs, n'est autre que la porte de Béjaïa...Alors si dès le portail d'entrée vous êtes agressé par ces images d'un autre siècle, qu'en sera-t-il si vous pénétrez dans la ville? Une question à prendre en considération par les autorités locales, d'autant plus que la frontière maritime de la ville (port de Béjaïa) se trouve tout juste en face, et l'accostage des car-ferries est visible du haut de ces escaliers qui sont appelés à juste titre, par certains citoyens, soucieux de l'image de leur ville, les escaliers de la misère!