Les Egyptiens seront eux aussi dans l'obligation de briller. Au Caire, seule une victoire par trois buts d'écart leur permettra d'obtenir directement la qualification. En capitaine, Ahmed Hassan, veut montrer la voie à ses partenaires. Dans un entretien accordé à Fifa.com, Ahmed Hassan, tout en estimant que l'équipe algérienne a beaucoup évolué ces deux dernières années, se veut néanmoins optimiste quant à une qualification égyptienne. «C'est une excellente équipe qui a beaucoup progressé ces deux dernières années. Nous devrons montrer beaucoup d'humilité et oublier notre couronne de champion d'Afrique. Nous entrerons dans ce match avec en tête le fait que nous devons rattraper deux buts au meilleur adversaire de notre groupe», souligne-t-il avant de préciser que les victoires acquises par l'Egypte au Rwanda «n'auront de sens que si l'on termine le travail à domicile samedi. Je sais que l'Algérie est dans la meilleure position. Mais je sens aussi que notre équipe est supérieure». Reste maintenant à le démontrer. Si l'on connaît un minimum de l'historique des rencontres entre ces deux nations, un tel esprit sportif fait plaisir à entendre. Le Cairo International Stadium n'en sera pas moins plein à craquer, prêt à pousser ses protégés jusqu'au bout. Et le joueur d'Al Ahly d'avouer: «L'apport de notre public sera crucial. J'appelle tous nos supporters à venir nous soutenir 90 minutes durant, et ce, quelle que soit l'évolution du score. Je m'attends à de nombreux rebondissements. J'ai hâte de me retrouver au milieu de ce stade archicomble. J'espère que nous terminerons la nuit dans de grandes scènes de liesse». Le ticket au Mondial est forcément historique puisque le ticket se joue entre une Egypte qui ne s'est qualifiée que deux fois, la dernière en 1990 et une EN algérienne qui attend depuis 1986 de disputer sa troisième Coupe du Monde. L'issue de ce dernier match sera forcément historique. «C'est un moment unique, sans doute le chapitre le plus important de nos carrières», confirme le capitaine des Pharaons. «Notre génération domine le football africain depuis quelques années, mais seule une qualification pour la Coupe du monde viendrait clore le débat en beauté. Nous croyons en Dieu et en nos qualités et savons que nous méritons cette qualification.»