L'eau, le bâtiment, les locaux professionnels sont des services dont bénéficient plusieurs hameaux de Aïn Turk. La commune de Aïn Turk, daïra de Bouira englobe plusieurs hameaux. Son territoire est délimité par la commune de Aïn Lahdjer au sud, Bouira à l'est, Ath Laâziz au nord et Djebahia à l'ouest. Dans une de nos éditions nous avons rapporté les difficultés quotidiennes des habitants de Zaâroura, un bourg à l'extrême sud de cette commune. Récemment, nous avons eu l'occasion de visiter cette commune. La population pose les problèmes de l'habitat, de l'éducation, de la jeunesse et des sports. La culture, les affaires religieuses, l'hydraulique ne sont pas en reste. Mais plusieurs projets ont été inscrits puis lancés pour résorber le manque d'infrastructures et de services. Les hameaux Azzi, Aïn Athmane, Aïn Turk-Centre viennent d'être alimentés en eau à partir du plateau de Bouira. Lundi dernier, c'était jour de fête «parce que nous avons l'eau à portée de main pour la première fois», disent les habitants. Une centaine de familles ont vu l'eau couler dans les robinets. Toujours dans le domaine de l'hydraulique, trois sites épars ont bénéficié d'un projet d'assainissement qui s'étend sur 7 kilomètres. Dans le domaine du logement et dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, 100 logements LSL ont été lancés au chef-lieu de cette commune après une inscription qui date de 2007. Les habitants font la prière dans un poulailler désaffecté, mais une mosquée sera érigée prochainement avec un apport étatique de 2 milliards de centimes. Les 45 locaux commerciaux en chantier et prévus pour le mois de janvier prochain seront redimensionnés en fonction de la demande. Ils seront affectés à des activités au service des citoyens. Ainsi et selon le chef de daïra, des locaux seront réservés à un médecin, un pharmacien, un notaire en plus des autres activités. La jeunesse de cette commune bénéficiera aussi d'une salle polyvalente. Le projet a accusé un retard en raison d'une conduite d'eau qui traverse le site d'implantation. Cette contrainte sera levée et le projet sera livré dans moins d'une année. La localité de Mergueb garde encore le triste souvenir de la tragédie nationale. Le deuil avait frappé 15 familles lorsqu'un groupe terroriste a égorgé des collégiens. A quelques mètres seulement du lieu du drame, une unité de soins équipée a été construite et réceptionnée. Un médecin s'installera prochainement pour y exercer en permanence. Aïn Athmane se trouve à la limite ouest de la frontière avec la commune de Djebahia. Le secteur de l'éducation a bénéficié d'une cantine scolaire qui octroie plus de 200 repas. Une autre structure d'accompagnement est prévue à Nessis où un logement aménagé fait office de réfectoire. A Zeboudja, une ancienne école primaire sera reconvertie en CEM. Lundi dernier, un enfant a interpellé le wali qui était en visite au village, sur les conditions de logement de sa famille hébergée dans l'enceinte de cette école. Un logement de fonction a été mis à la disposition de la famille. Un projet de réalisation d'une salle de lecture est également lancé au village.