Au lendemain de l'agression du bus de la sélection nationale au Caire, la tension demeure à son comble au Caire, attisée par une presse égyptienne irresponsable. La tension est à son comble au Caire. Au lendemain du caillassage du bus de l'équipe d'Algérie, la presse égyptienne nie l'évidence et jette de l'huile sur le feu, en accusant les Algériens d'avoir monté l'incident de toutes pièces. «Le bus transportant les joueurs algériens de l'aéroport à l'hôtel a été confronté à un incident étrange, lorsque certains joueurs ont commencé à détruire les vitres du véhicule en prétendant avoir été la cible de jets de pierres», osait écrire le quotidien gouvernemental Al-Ahram, qui rappelle le lourd contentieux entre les deux pays. Et notamment les incidents survenus en 1989, en marge d'une autre rencontre décisive des éliminatoires de la Coupe du monde. Heureusement que le délégué de la Fifa a fait un constat objectif. «Nous avons constaté que trois joueurs avaient été blessés: Khaled Lemmouchia au cuir chevelu, Rafik Halliche au-dessus de l'oeil, à l'arcade sourcilière, et Rafik Saïfi au bras», a affirmé Walter Gagg, Les joueurs blessés lors de l'agression contre le bus de la sélection algérienne «sont tous en bonne santé» et devaient se présenter à l'entraînement des Verts hier à 18h30 (heure du match) au Cairo Stadium. Tous les joueurs algériens devraient prendre part à cette séance d'entraînement qui se déroulera sous une étroite surveillance policière, selon la délégation sportive algérienne.