Un match qui va sans doute faire beaucoup de bruit au cours des prochains jours. La Fédération irlandaise, soutenue par le Premier ministre, a demandé jeudi à rejouer le match de barrage retour face à la France qui a précipité son élimination de la Coupe du Monde 2010, dénonçant la faute de main de Thierry Henry, à l'origine de réactions ulcérées bien au-delà du monde du sport. L'image a fait le tour du monde. 103e minute du match France - Eire, mercredi au Stade de France, Thierry Henry, alerté à l'angle des six mètres adverses, contrôle le ballon de la main et l'oriente vers son pied droit. Son centre trouve William Gallas, qui marque le but égalisateur pour la France, validé par l'arbitre suédois Martin Hansson. «Nous demandons désormais à la Fifa, Sarkozy dit non Le président français Nicolas Sarkozy a refusé jeudi de s'associer à la demande du Premier ministre irlandais Brian Cowen de rejouer le match de barrage France-Eire en vue de la qualification au Mondial-2010 de football estimant que ce n'était pas son rôle. «Vous allez encore dénoncer l'hyper président», a-t-il plaisanté lors d'un point presse à Bruxelles, où il participait à un sommet des dirigeants européens, en réponse à une question en ce sens. Lors de la réunion, «j'ai dit à Brian Cowen combien j'étais désolé pour eux», a-t-il souligné. «Mais ne me demandez pas de me substituer à l'arbitre, aux instances du football français, aux instances du football européen: laissez-moi à ma place», a-t-il plaidé. Et «ça m'arrange bien de vous répondre ça», a-t-il ajouté avec malice. en tant qu'instance mondiale de notre sport, de faire en sorte que ce match soit rejoué Le président français Nicolas Sarkozy a refusé jeudi de s'associer à la demande du Premier ministre irlandais Brian Cowen de rejouer le match de barrage France-Eire en vue de la qualification au Mondial-2010 de football estimant que ce n'était pas son rôle. «Vous allez encore dénoncer l'hyper président», a-t-il plaisanté lors d'un point presse à Bruxelles, où il participait à un sommet des dirigeants européens, en réponse à une question en ce sens. Lors de la réunion, «j'ai dit à Brian Cowen combien j'étais désolé pour eux», a-t-il souligné. «Mais ne me demandez pas de me substituer à l'arbitre, aux instances du football français, aux instances du football européen: laissez-moi à ma place», a-t-il plaidé. Et «ça m'arrange bien de vous répondre ça», a-t-il ajouté avec malice.