La philatélie a été enrichie, durant le mois de juillet, par la mise en circulation de six nouveaux timbres, dont quatre consacrés à la roche. Les richesses minérales ont, de tout temps, été le fondement du développement de la société humaine. Dans la préhistoire déjà, l'homme utilisait des pierres comme outils. Depuis, l'intérêt pour les minéraux utiles n'a fait que croître, à telle enseigne qu'aujourd'hui plus de 90 éléments sont découverts et consommés. Parmi ces éléments, deux se distinguent particulièrement, l'or d'abord, connu dès le néolithique et exploité à partir du sixième millénaire, est le plus noble des métaux, le fer ensuite, parce que le plus répandu dans la nature et aussi un des plus anciens utilisés dans l'industrie. En Algérie, le sol et le sous-sol présentent un important potentiel en ressources minérales connues depuis la plus haute antiquité. Mais ce n'est qu'à la fin du 19e siècle que furent effectuées d'importantes découvertes, principalement au nord du pays, parmi lesquelles le gisement de fer du djebel Ouenza. Après l'Indépendance, le gros effort financier consenti pour la connaissance moderne des ressources minérales s'est soldé, entre autres, par la mise au jour des nouveaux gisements du Hoggar dont ceux, aurifères de Tirek-Amesmessa. Le gisement de fer du djebel Ouenza (Sud-Est constantinois), évalué après une prospection entre 1895 et 1901 a été le plus gros et le plus riche gisement de fer de son temps. Exploité artisanalement par les Romains puis industriellement depuis 1913, il continue toujours à produire du fer. Les gisements d'or de Tirek-Amesmessa (massif du Hoggar) ont été découverts par la Sonarem, lors de la campagne de terrain 1970-1971. Distants de 60 km, ils représentent à eux deux la plus grosse accumulation d'or connue dans le pays. Leur mise en exploitation est à ses débuts.