Le tribunal criminel de Tizi Ouzou a condamné, avant-hier, les dénommés D. Mohamed et B. Hamza à trois ans de réclusion criminelle. Ces derniers sont impliqués dans une affaire de soutien à des activités terroristes. Le 11 avril 2009, ces deux accusés ont été appréhendés à bord d'un véhicule léger au niveau d'un barrage de la Gendarmerie nationale dressé dans le village Tala Taghraste, dans la daïra de Tigzirt. Après vérification, les gendarmes ont découvert une quantité de médicaments dans la voiture. Interrogés, les deux citoyens ont reconnu que les médicaments devaient être acheminés à un groupe terroriste. Ils ont révélé aux services de sécurité qu'ils étaient en contact avec un terroriste, un certain D.Nourredine. Le contact avec ce dernier, s'effectuait par téléphone depuis septembre 2008. Ils ont ajouté qu'ils assuraient la transmission des médicaments en contrepartie d'une somme d'argent. Lors de leur passage devant le juge, les deux accusés ont réaffirmé leurs aveux. Le procureur a requis la peine de 10 ans de réclusion criminelle. A l'issue du procès, ils ont écopé de trois ans de réclusion criminelle. De leur côté, O.Nourredine et A. Othmane ont été jugés et condamnés par contumace à la peine de 20 ans de réclusion criminelle pour le chef d'accusation d'adhésion à un groupe terroriste. Le groupe en question écume la forêt de Mizrana, située à mi-chemin entre Tigzirt à l'est et Dellys à l'ouest (wilaya de Boumerdès). Le groupe est derrière des attentats qui se sont produits ces derniers mois dans la même localité et ses environs. Une autre affaire criminelle a été classée par le tribunal de Tizi Ouzou le même jour. Il s'agit de celle où sont impliqués M.Farid, M.Ahcène et B.Abderrahmane. Les trois, jugés pour adhésion à un groupe terroriste et vol à main armée, ont été condamnés à 20 ans de prison par contumace. Les trois individus sus-cités activent dans la région de Draâ El Mizan et ses environs. L'affaire pour laquelle ils ont été jugés à Tizi Ouzou remonte au 25 octobre 2008. Suite à une plainte déposée à la brigade de gendarmerie de Frikat (daïra de Draâ El Mizan), une enquête a été enclenchée et a pu identifier les trois éléments armés comme étant les auteurs d'un faux barrage au cours duquel un propriétaire d'une entreprise de la région a été sommé de verser 200 millions de centimes. A défaut de quoi, l'un de ses fils serait séquestré. L'un des trois agresseurs a été reconnu par la victime. Et la suite de l'enquête a pu déterminer l'identité de ses acolytes.