Les éléments des forces combinées ont déminé certains sentiers piégés par les terroristes. Le ratissage des monts qui surplombent la région de Had Chekala se poursuit toujours et certaines sources ont avancé le chiffre de 15 terroristes abattus depuis le début de l'opération. Cette dernière, concentrée sur le périmètre Guerboussa - Ouled Yaïch - Aïn Tarik a nécessité la mobilisation de gros moyens pour pénétrer la forêt dense que surplombe la frontière ouest de la wilaya de Relizane. Des sources ont indiqué que des hélicoptères ainsi que l'artillerie lourde ont été utilisés pour ouvrir un chemin aux troupes de l'infanterie pour ratisser tout le périmètre. Au cours de leur progression, les éléments des forces combinées ont déminé certains sentiers piégés par les terroristes. Des casemates ont été détruites et de grandes quantités de vivres et de matériel de couchage ont été récupérées. Le dispositif mis en place par les terroristes laissent penser que la région est utilisée comme quartier général du groupe Houmet Eddaoua Essalafia qui aurait perdu, au cours de ce ratissage son émir Salim El-Afghani. Des sources de la région ont qualifié ce ratissage de grande envergure, semblable à la campagne Seif El-Hadjadj lancée au mois de février 2000, après la fin du délai accordé aux terroristes pour déposer leurs armes et bénéficier des dispositions de la loi sur la concorde civile. Ces mêmes sources ont révélé que depuis le lancement de ce ratissage, les éléments de la Bmpj appuyés par des GLD et des patriotes ont lancé, à leur tour, une vaste recherche dans les quartiers qui servaient traditionnellement de repaire aux terroristes de passage dans la région de Relizane. Dans ce contexte, un terroriste a été abattu au lieu dit Tassalt, commune de Sidi Lazreg, daïra de Mendès. Ce sanguinaire, activement recherché depuis 1995, a été cité dans plusieurs attentats perpétrés par le GIA dans la région. Ces opérations, que vit la région de Relizane, s'inscrivent dans le cadre d'une vaste opération décidée au lendemain du démantèlement d'un réseau du HDS à Oran au mois de février dernier. Les renseignements récoltés auprès des terroristes appréhendés avaient permis de déterminer les contours de l'organisation mise en place par Salim El-Afghani au lendemain de son retrait de Katibat El-Ahouel au lendemain des grands massacres de Remka et Had Chekala.