Une Commission nationale veillera à l'application de cette décision. Une reprise générale des cours a été enregistrée au sein des établissements scolaires du secondaire. Cette constatation a été faite par le ministère de l'Education nationale, lequel rappelle que cette reprise suit celle effectuée la semaine dernière dans les paliers du primaire et du moyen. La grève, déclenchée par les syndicats autonomes du secteur, a engendré «un retard dans le suivi des programmes», est-il souligné dans un communiqué du ministère de tutelle qui relève la disparité du degré de retard accusé «d'une wilaya à une autre, d'un établissement à un autre et même d'une classe à une autre». Après avoir procédé à un état des lieux, le ministère a estimé que «ce retard peut être comblé en exploitant les différentes possibilités d'ici la fin de l'année». Le communiqué énumère à cet effet «le report à une date ultérieure des compositions programmées pendant la semaine du 23 au 03 décembre 2009» ainsi que «la nouvelle configuration de la programmation annuelle des cours de la présente année scolaire.» Pour ce faire, il est prévu que les cours se poursuivent jusqu'au 25 mai 2010 alors que l'an dernier les cours avaient cessé à la mi-mai 2009, d'où «un gain supplémentaire de dix jours». Dans la perspective de combler le retard accusé en élaborant un programme national de rattrapage dans le respect des conditions pédagogiques, «sans recourir ni à la précipitation ni à la surcharge», il a été décidé, lit-on dans le communiqué, d'organiser dès cette semaine une large «concertation avec la Fédération nationale des associations des parents d'élèves, les syndicats d'enseignants et les directeurs de l'éducation des wilayas». Une précision rassurante du ministère informe les élèves de terminale, que «les sujets d'examens du baccalauréat porteront sur les cours effectivement dispensés». Afin de veiller à l'application de ces décisions, une Commission nationale sera chargée du suivi de la progression pédagogique par matière, par classe et par établissement pour déterminer les limites des programmes d'examens. «Cette commission sera supervisée personnellement par le ministre de l'Education nationale», précise le communiqué.