Marge, Homer, Bart, Lisa et Maggie fêtent cette semaine les vingt ans des Simpson, la famille américaine la plus loufoque du petit écran dont les histoires rocambolesques dessinent en creux un portrait au vitriol des Etats-Unis. Des timbres édités à leur effigie, et autres, sont autant d'illustrations de l'influence des petits bonhommes jaunes sur la culture populaire américaine depuis qu'ils sont apparus pour la première fois à l'écran, le 17 décembre 1989.La célèbre expression d'Homer quand il est dépité, «Doh», a même intégré le dictionnaire Oxford English au début du siècle. Mais Les Simpson ne se contentent pas des Etats-Unis. La Sncf a ainsi eu recours à la voix française d'Homer cette année pour réaliser des canulars dans une quinzaine de gares de l'Hexagone à l'occasion du 1er avril tandis que l'Equateur interdisait la diffusion de la série dans la journée au nom de la protection de l'enfance. «Les Simpson ont tout de suite touché la corde sensible des télespectateurs dans tout le pays en se moquant d'eux et de leur histoire», indique un communiqué de la Fox, la chaîne conservatrice qui diffuse la série. Le succès de cette désopilante satire de la famille américaine, doyenne des sitcoms, a même surpris Matt Groening, le créateur de ces personnages vivant dans l'ombre d'un réacteur nucléaire dans une ville fictive: Springfield. «Je savais que la série serait un succès mais je n'aurais jamais pensé qu'il serait aussi énorme, que ça durerait aussi longtemps et que ça deviendrait un phénomène mondial», a indiqué récemment Matt Groening.