Le tribunal criminel de Tizi Ouzou a prononcé la peine de douze ans de réclusion contre le dénommé B.Hamid, accusé du meurtre de son cousin B. Amar. Ce dernier est mort suite à un coup de couteau reçu au niveau de la gorge. Les faits remontent au 21 septembre 2006. Les services de l'hôpital de Boghni, quarante kilomètres au sud de Tizi Ouzou reçoivent le corps sans vie d'un citoyen ayant été victime d'une agression à l'arme blanche. La police a pu identifier la victime, à savoir B. Amar. L'agression ayant entraîné la mort s'est produite près du domicile de la victime, selon les informations obtenues suite à l'enquête diligentée par la police. Cette dernière est parvenue à récupérer l'arme du crime, un couteau. Après avoir entendu B.Hamid, ce dernier a reconnu avoir asséné un coup de couteau à B.Amar sur le chemin menant vers le domicile de ce dernier. L'incident s'est produit quand B.Hamid en compagnie de son frère Djamel, s'est présenté au domicile de la victime afin de se plaindre contre elle. A leur arrivée, la victime gare son véhicule et s'en prend à B.Hamid en l'agressant à l'aide d'un bâton. Suite à quoi, B.Hamid retire un couteau de sa poche et commet son forfait. Le père de l'agresseur était absent lors du déroulement de ces faits d'après les affirmations du témoin M.Rachid. B.Djamel a, de son côté, relaté la même version des faits. Quant au frère de la victime, B.Kamel, il a indiqué que les frères B. Hamid et Djamel ont agressé son frère en le frappant et en utilisant une bombe lacrymogène avant de l'achever à l'aide d'un couteau. Le frère de la victime a témoigné aussi que l'agression a eu lieu en présence du père, Saïd. Ce qui a été confirmé par la mère de la victime. En date du 24 septembre 2006, le procureur de la République près le tribunal de Draâ El Mizan a poursuivi B. Hamid pour le chef d'accusation de meurtre avec préméditation. Acte puni par les articles 254 et 261 du Code pénal. Le 24 septembre 2006, la victime B. Hamid a poursuivi son témoignage devant le juge d'instruction. Il a expliqué les raisons qui l'ont poussé à agir de la sorte. C'est l'agression dont il a fait l'objet de la part de la victime qui justifie son comportement. L'accusé a ajouté qu'il a été harcelé à maintes reprises par la victime et ce durant tout l'après-midi de la journée du crime. Le procureur a requis la perpétuité.