Une réunion de l'Intersyndicale aura lieu la semaine prochaine. Un bilan sera présenté pour porter une appréciation sur les engagements du ministère de l'Education nationale. C'est ce que nous a affirmé, hier, Idir Achour, porte-parole du Conseil des lycées d'Algérie (CLA). Selon le même interlocuteur, cette réunion aura aussi pour objectif la préparation d'une action commune. Sur ce plan, M.Idir a déclaré que le retour à la grève n'est pas à exclure. «Si les doléances des enseignants ne sont pas satisfaites, le recours à la grève n'est pas à exclure», dit-il. Le même orateur a fait savoir, également, que le CLA est sur le point d'entamer une série de rencontres à partir de la semaine prochaine pour élaborer un plan d'action et un rapport détaillé portant sur le régime indemnitaire. Ce même rapport sera rendu public à partir du mois prochain. Ces rencontres interviennent au moment où le ministère de l'Education nationale est en phase de négociation finale avec le ministère des Finances à propos de l'élaboration des régimes indemnitaires. Le problème était soulevé par l'Intersyndicale. A la question de la gestion des oeuvres sociales, M.Idir a fait savoir que le CLA lancera, à partir de janvier, une pétition pour demander la suppression des oeuvres sociales. Il affirme qu'il est inacceptable que les oeuvres sociales soient gérées de manière unilatérale par l'Ugta. Il a déploré l'absence de l'implication des syndicats autonomes dans la gestion des oeuvres sociales. D'un autre côté, le Snapest n'a pas exclu le recours à la grève. «Si aucune solution n'est trouvée, le recours à la grève n'est pas à exclure». Cette déclaration était faite la semaine dernière par Meziane Meriane, secrétaire général du Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique. M.Mériane a dénoncé «l'exclusion des syndicats autonomes des discussions finales entre le département de l'Education nationale et celui des Finances». Ces discussions, a-t-il expliqué, devront porter sur le régime indemnitaire. Le Snapest revendique les indemnités de préparation et de recherche pédagogique, de risque et de nuisance, calculées sur 50% du salaire de base. A celles-ci s'ajoutent l'indemnité d'encadrement et d'orientation et l'indemnité de classe, également calculée sur 50% du salaire de base. Le ministère de l'Education nationale et les syndicats ont décidé, d'un commun accord, de charger une commission mixte de plancher sur ces différents dossiers. Installée le 17 novembre dernier, cette commission est chargée d'élaborer, dans les meilleurs délais, des propositions relatives au régime indemnitaire des enseignants. Il a été décidé que toutes les primes et indemnités entrant dans la composition du salaire seront versées avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008.