Les enseignants affiliés au Conseil des lycées d'Algérie (CLA) ont observé hier une journée de protestation. De nombreux établissements du secondaire à travers le pays, affirmait le porte-parole du CLA, Idir Achour, ont répondu à l'appel au débrayage d'une heure, en signe de protestation contre les atermoiements du ministère de l'Education nationale à promulguer le nouveau régime indemnitaire. L'échéancier donné par le département de Benbouzid pour promulguer le nouveau régime en question, prévu initialement pour ce mois de janvier, n'a pas été respecté. Un mois après le gel du mouvement de grève qui avait paralysé les trois paliers de l'éducation, le CLA a voulu se rappeler au bon souvenir du ministre de l'Education et annoncer, pour le mois de février prochain, d'autres actions unitaires, dont une grève et un rassemblement devant le Palais du gouvernement. Les promesses faites par les pouvoirs publics – revoir à la hausse les salaires des enseignants, instituer des primes, promulguer le nouveau régime indemnitaire – ne sont toujours pas tenues, constate le syndicaliste Idir Achour. « La journée de protestation d'hier n'est qu'un avertissement qui est le prélude à d'autres mouvements plus durs », prévient-il.