Le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, Djamal Ould Abbès, a affirmé hier à Alger, qu'un projet de loi sur la protection des personnes âgées serait présenté en février prochain au Conseil des ministres. M.Ould Abbès a indiqué, en marge d'une visite d'inspection au centre Diar Errahma (Birkhadem), que ce projet de loi «est actuellement au niveau du secrétariat général du gouvernement et sera présenté au Conseil des ministres en février prochain». Le texte oblige les enfants à prendre soin de leurs parents, à ne pas les chasser de leur maison et à ne pas les placer dans les centres pour personnes âgées sous peine de sanctions allant jusqu'à l'emprisonnement, a ajouté le ministre. Le ministère, a-t-il dit, mène actuellement une opération de sensibilisation en direction des familles sur la nécessité de préserver la cohésion familiale et de prendre soin des parents, notamment les plus âgés. M.Ould Abbès a pris connaissance au centre Diar Errahma de Birkhadem, des conditions de vie des personnes âgées, des malades et des enfants résidant dans ce centre. Des explications lui ont été fournies également sur les pensionnaires arrivés récemment au centre et sur les aides susceptibles d'être apportées aux personnes pour les besoins spécifiques et la possibilité de les réintégrer dans leurs familles. Le centre de Diar Errahma de Birkhadem compte 25 enfants, 30 personnes âgées et quelque 80 malades qui suivent des soins à Alger. Sur un autre volet, le ministre a annoncé que le Conseil consultatif de la communauté nationale à l'étranger sera installé en février prochain. Il a indiqué que les élections pour la désignation des membres de ce conseil se dérouleraient courant janvier. Outre 33 membres désignés par l'administration, 56 seront élus dont 28 pour la France, 9 pour l'Europe, 4 pour le Maghreb arabe, 4 pour le Moyen-Orient, 4 pour l'Amérique et 3 pour l'Asie et l'Australie, a précisé M.Ould Abbès. Le conseil regroupera également cinq personnalités désignées par le chef de l'Etat parmi des personnes connues pour leur compétence et leur engagement sur les questions liées à la communauté nationale à l'étranger. Cette institution sera un instrument d'écoute de la communauté nationale à l'étranger et un moyen de s'informer de ses préoccupations, a enfin relevé le ministre.