ous avons appris de source fiable que le FLN se débat dans une crise inhérente au choix des candidats. Hormis la tête de liste APW qui fait l'unanimité et qui aurait été désignée, celles des communes ressemblent à une guerre de tranchées où chacun a confectionné sa propre liste. La direction du parti aurait dépêché des élus nationaux pour remettre de l'ordre. La formation d'Ahmed Ouyahia, fidèle à elle-même, observe le silence et attend les autres pour placer ses pions. Le MSP, Ennahda, El-Islah reprennent les mêmes et prêchent l'intégrité, la droiture...en oubliant, pour la première citée que ses membres ont participé activement dans la gestion de la commune la plus médiocre que Bouira ait connue. Les débâcles subies lors des législatives sont renvoyées aux calendes grecques. Le FFS, que tout le monde craint, établit ses listes en ratissant large. La sélection au sein de cette formation sera, selon une source proche du parti, rude. Les élections et les périodes qui précèdent ces échéances sont toujours riches en anecdotes. La tactique adoptée par les militants d'un parti dépassé frise le ridicule. Les postulants à la gestion de la cité n'hésitent pas à promettre des magasins à leurs parrains. «Si vous signez pour notre liste, nous vous attribuerons des magasins une fois élus!». Ces personnes oublient, le temps d'une campagne, que la commune de Aïn Bessem ne dispose pas du nombre de locaux à même de satisfaire le nombre de signatures exigées pour une seule liste. Les campagnes qui axaient leurs propagandes sur le logement ont laissé place aux fonds de commerce. La crise de l'habitat n'ayant laissé aucune place à la promesse. Les commentaires que suscitent la gestion antérieure, les scandales et les démêlés des APC entravent sérieusement les démarches de certains opportunistes qui tentent de rabattre les citoyens par cette nouvelle forme propagandiste. Dans d'autres espaces, les prétendants n'hésitent pas à basculer dans le racisme, le régionalisme et la xénophobie. Un terme est à la mode «Ouled Lebled», (les fils du pays) revient dans le discours de personnes désireuses de gérer les affaires des citoyens et citoyennes. Cette situation pour les analystes a une raison. Habitués à se présenter dans des formations politiques, sans épouser les idées et les programmes de la formation, beaucoup de candidats puisent des arguments qui ont pignon sur rue et qui s'adaptent aux conjonctures du moment!