Un documentaire consacré à la vie et au parcours de cet artiste, sera présenté samedi au Palais des arts et de la culture Mohamed-Boudiaf, en présence de son réalisateur Aziz Choulah. Un hommage sera rendu samedi prochain à Annaba au défunt Cheikh du malouf, Hassan El Annabi, en commémoration du 18e anniversaire de son décès, a-t-on appris mardi à la direction de la culture. Un documentaire consacré à la vie et au parcours de cet artiste qui s'est imposé dans l'univers de l'andalou par sa voix chaude et la finesse des intonations qu'il parvenait à tirer de son instrument de prédilection, le violon, sera présenté pour la circonstance au Palais des arts et de la culture Mohamed- Boudiaf, en présence de son réalisateur Aziz Choulah. Ce film d'une durée de 52 minutes, sera suivi de témoignages vivants d'amis de l'artiste et d'anciens élèves de l'école de musique de Annaba qu'avait créée l'auteur de Moulet Essaq Edhrif pour promouvoir le malouf dans l'antique Hippone. Un bouquet d'artistes parmi lesquels des compagnons et des élèves de Hassan El Annabi, à l'exemple de Hamdi Bennani, Allaoua Boughamza, Dib Ayachi et Fayçal Kahia, se produira au Théâtre régional Azzedine-Medjoubi de Annaba dans le cadre de l'hommage à cet artiste qui a marqué de son empreinte la vie culturelle dans la ville de Annaba où il a été accueilli dès son plus jeune âge après avoir quitté son village natal d'El Kseur, proche de la capitale des Hammadites (Béjaïa). La vie de cet artiste hors pair, Hassan Aouchel, de son vrai nom, né le 20 novembre 1925, était intimement liée à l'histoire du malouf et partant, à celle de la ville de Annaba. Déjà adolescent, il quitte les bancs de l'école pour s'intéresser à l'art du théâtre et à la musique andalouse qui deviendra sa grande vocation. Tour à tour comédien puis pianiste, il réussit rapidement à s'imposer dans la maîtrise de divers instruments de musique. Ses contacts avec les grands maîtres de l'art andalou, Cheikh Samaï, Mustapha Ben Khammaz, Cheikh Larbi, Mohamed El Kourd, lui permettent de s'illustrer dans son genre musical pour devenir une référence dans le style et la partition. Son premier disque sorti en 1958 est déjà un succès avec les titres Rouh Ya Beni Ouerchen et Jesmi Fana. D'un succès à un autre, Hassan El Annabi s'est élevé au rang de maître incontesté de l'école du malouf annabi en initiant l'orchestre pilote du malouf dès 1966.