Un gigantesque incendie s'est produit hier matin au niveau du rez-de-chaussée du bâtiment des Babors, situé en plein centre-ville de Béjaïa. L'incendie a ravagé pas moins de 21 boutiques et mis en état de choc six personnes habitant les étages supérieurs. Transférées à l'hôpital Khellil-Amrane de Béjaïa, elles sont présentement hors de danger. L'ancienne unité Souk El Fellah a été totalement dévastée par les flammes qui ont menacé sérieusement les habitants des appartements situés aux étages supérieurs. Une panique générale s'est produite dès l'annonce du sinistre et n'était la célérité des pompiers, le pire se serait sans doute produit. Tout a commencé vers six heures du matin lorsqu'un citoyen a constaté une fumée qui se dégageait du centre commercial. Spontanément, il alerta la Protection civile. A 06h30, l'incendie a déjà pris. Les éléments de la Protection civile ont utilisé les moyens nécessaires pour circonscrire le sinistre. Les services de Sonelgaz sont arrivés pour procéder à la fermeture des conduites de gaz et des compteurs électriques afin d'éviter toute propagation. Les autorités communales et de wilaya se sont déplacées immédiatement sur les lieux pour prendre, le cas échéant, les mesures qui s'imposent. Arrivés sur place, les soldats du feu prennent le pouls de la situation. Une première décision est arrêtée. Il faut agir vite, sachant les produits commercialisés dans ce centre commercial, (cuir, plastique, textiles), les pompiers n'ont de choix que de maîtriser la situation. Il fallait d'abord éliminer les obstacles internes et externes et consacrer deux longues heures de lutte pour venir à bout des flammes. Intervient ensuite la police scientifique pour déterminer les causes du sinistre.On parle d'un court-circuit qui se serait produit suite à une surcharge des compteurs électriques. Mais on n'écarte pas la piste criminelle. L'enquête statuera. L'incertitude est de mise sachant que l'origine de l'incendie qui a ravagé l'usine de liège à Aokas n'a pas encore été déterminée à moins que cela ait été fait dans la discrétion.