Auteur d'une Coupe d'Afrique correcte et même très honorable, le latéral gauche des Verts, Nadir Belhadj, préfère donner sa réponse sur le terrain. L'Expression: Normalement, avec une telle ambiance et après une telle victoire contre la Côte d'Ivoire, aucun obstacle ne semble vous inquiéter, n'est-ce pas? Nadir Belhadj: C'est vrai qu'une ambiance formidable règne au sein du groupe depuis déjà presque deux ans. Il est vrai, aussi, que la victoire acquise contre la Côte d'Ivoire nous a donné des ailes, mais il faut savoir gérer ses ardeurs. En d'autres termes, il faut garder les pieds sur terre et ne pas dire qu'on est arrivés du moment que le plus dur reste à faire. Mais avant même le fameux match de la Côte d'Ivoire, l'entraîneur Saâdane et le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, avaient souligné que le fait d'atteindre les quarts de finale était déjà un acquis considérable, est-ce votre avis? Tous les joueurs sont d'accord là-dessus au vu du récent marathon effectué avant la fin de l'année 2009 et aussi, après la défaite contre le Malawi qui nous a valu beaucoup de critiques. Je pense, qu'en arrivant à ce stade de la compétition, nos détracteurs ont eu leur réponse sur le terrain et c'était vraiment stupide de nous enterrer juste après une défaite même si tout le monde connaît les conditions très difficiles dans lesquelles s'est déroulée cette rencontre. Alors que faire de plus pour satisfaire ces gens-là? On est algériens et on aime tous l'Algérie et personne n'est plus algérien que l'autre. Comment se présente ce nouveau Algérie-Egypte? Cette fois-ci, c'est un autre match, et c'est une autre histoire. Mais sincèrement, je ne veux pas m'étaler trop sur cette rencontre car le mieux, c'est de donner sa réponse sur le terrain. Une chose est pourtant certaine, les joueurs sont hyper motivés et ils sont plus que déterminés à rééditer les belles scènes de joie vécues en Algérie un certain 18 novembre 2009. Pour être plus clair, les joueurs savent exactement ce qu'ils doivent faire ce soir contre l'Egypte même si la mission s'annonce à première vue très difficile.