L'Organisme algérien d'accréditation et le Centre algérien du contrôle de la qualité et de l'emballage ont signé hier à Alger une convention-cadre portant sur la pré-évaluation de quatre laboratoires régionaux du Centre. L'objectif étant d'obtenir leur certificat d'accréditation. Les documents ont été paraphés par le directeur général d'Algerac, M.Noureddine Boudissa, et le directeur général du Cacqe, M.Djamel Abad. Le directeur général de l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur, M. Mohamed Benini, et les représentants des ministères du Commerce et de l'Industrie et la Promotion des investissements avaient assisté à la cérémonie. L'attribution du certificat d'accréditation, qui devrait se faire à l'issue d'un processus de qualification d'une durée d'une année, consiste en l'attestation par Algerac de la compétence de ces laboratoires (Alger, Oran, Constantine et Ouargla) à opérer des missions d'évaluation et de contrôle de la conformité de produits agroalimentaires importés et exportés ainsi que leurs emballage et étiquetage, a expliqué le directeur général d'Algerac, M.Noureddine Boudissa. Avec la signature de cette convention, qui intervient quelques jours seulement après un accord similaire avec une filiale de Sonelgaz sur le contrôle d'équipements et installations électriques, Algerac aura ainsi atteint sa vitesse de croisière en matière d'attribution de certificats d'accréditation, a affirmé M.Boudissa. Selon lui, la démarche de cet établissement est axée sur le ciblage de secteurs jugés prioritaires et stratégiques pour l'Algérie, notamment l'agroalimentaire et la santé. Pour sa part, M.Abad a indiqué que l'accompagnement d'Algerac permettra à l'organisme qu'il dirige de procéder à une mise à niveau de ses équipements de contrôle et de son effectif en vue de se conformer aux normes internationales, d'éviter des surcoûts des contre-expertises opérées par des laboratoires étrangers en cas de litige, mais surtout de renforcer sa contribution à la protection du consommateur et l'amélioration de la compétitivité des sociétés algériennes exportatrices. Selon les chiffres fournis par la Cacqe, sur un total de 14.500 échantillons qu'il a contrôlés en 2009, 25 à 30% n'étaient pas conformes aux normes internationales de qualité, d'emballage et d'étiquetage. En marge de cette cérémonie, le directeur général d'Algex a indiqué qu'une réunion regroupant plusieurs ministères se tiendra en mars prochain afin de définir le cahier des charges relatif aux exportateurs utilisant le couloir vert.