Une enveloppe de 47 milliards de dinars sera débloquée pour la réalisation de 50 marchés et 30 laboratoires. Une enveloppe de 47 milliards de dinars sera consacrée par le ministère du Commerce à la réalisation de 50 marchés de fruits et légumes et 30 laboratoires d'expérimentation et de contrôle de qualité, entre 2010 et 2014, à travers le pays. C'est ce qu'a déclaré, lundi à Mascara, Amara Boushaba, directeur de la réglementation des marchés et activités commerciales et professions réglementées auprès du ministère. S'exprimant en marge d'une conférence régionale tenue à Mascara sur les moyens de maîtrise des prix des fruits et légumes pour préserver le pouvoir d'achat du citoyen, il a précisé qu'un laboratoire national fera partie de ces livraisons et que ces réalisations seront dispatchées à travers les wilayas du pays. Parmi ces structures, quatre marchés sont à caractère national, 25 marchés régionaux et 21 marchés locaux, a-t-il dit, en estimant que ces structures permettront de «générer des milliers de postes d'emploi directs et indirects». Parallèlement aux marchés de fruits et légumes, 30 laboratoires de contrôle de la qualité seront créés dans les wilayas dépourvues de ce type de structures. Le laboratoire national d'expérimentation sera réalisé dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah (Alger) pour renforcer les moyens scientifiques et techniques de contrôle de la qualité de la production, notamment celle destinée à la consommation et préserver ainsi la santé du consommateur. A cette fin, ce haut responsable a fait savoir aussi que 700 contrôleurs diplômés des universités seront recrutés pour renforcer les services de contrôle et de répression des fraudes. Toujours selon Boushaba, la nouvelle loi en vertu de laquelle «toutes les transactions commerciales, y compris la réglementation du marché des fruits et de légumes seront contrôlées, protégera le consommateur et le vrai commerçant». Elle devrait également faciliter la «régularisation des commerçants informels afin de préserver l'équilibre des prix des légumes et des fruits dans les marchés de gros et de détail». Le représentant du ministère a, en outre, précisé que cette loi permettra de «préserver la rationalité des prix des produits de consommation et de trouver des mécanismes pratiques pour intensifier le champ de contrôle» en développant, en parallèle, l'intensification de la production locale en produits de consommation. Les participants ont mis en exergue, dans un communiqué final sanctionnant leurs travaux, l'importance qu'accorde le Président Bouteflika, à la protection du consommateur et à la lutte contre les pratiques illégales de commerce. Ce qui exige la mobilisation des efforts concertés de toutes les parties (clients, partenaires, professionnels et gouvernement), estiment-ils. La nécessité d'une «coordination entre mandataires des marchés de fruits et légumes, les producteurs et les consommateurs, pour lutter contre la hausse des prix et préserver le pouvoir d'achat du citoyen» a été particulièrement soulignée, lundi à Mascara, par les participants. Le contrôle des prix relève de la «responsabilité de tous pour lutter contre la spéculation et réguler les marchés» a martelé le secrétaire général de l'Ugcaa, Salah Souilah, qui a cité les pouvoirs publics, les commerçants et les producteurs. Il a appelé à dégager des moyens et monter des mécanismes en vue de mettre un terme à «l'augmentation fâcheuse des prix et maîtriser la régulation du marché».