En mars, la température sera tout aussi élevée qu'en février, selon les prévisions météorologiques. Un temps désespérément chaud contraint l'Algérie à baigner dans une moiteur inhabituelle en cette période de l'année, pourtant propice au froid et aux pluies. Celles-ci restent faibles, très faibles même. Un petit changement interviendra au début du mois de mars. Les prévisions météo pour le nord du pays, du moins pour le premier jour de mars, soit demain, augurent de faibles pluies avec un mercure atteignant 20 degrés durant la journée et une humidité de 67%. La nuit, le mercure affichera 9 degrés au minimum. Mardi prochain, un léger mieux et une température maximale de 18 degrés sont attendus pendant la journée avec un taux d'humidité de 64% et une température similaire la nuit. Cependant, quelques pluies légères viendront «agrémenter» le temps torride qui aura sévi ces derniers jours. Mercredi, le mercure fera encore des siennes durant la journée pour afficher 24 degrés et 08 degrés la nuit. Le taux d'humidité atteindra 57%. Les raisons de ce climat chaud sont à chercher dans les perturbations climatiques qui sévissent dans toute la région maghrébine. Le Maroc, pourtant souvent balayé par le Gulf stream, courant marin qui rafraîchit les températures extrêmes, subit les mêmes aléas climatiques. En effet, ce courant qui se forme sur le golfe du Mexique et qui se déplace vers l'ouest de l'Europe, «caresse» la face atlantique de l'Afrique du Nord et rend les températures moins extrêmes. La température de l'eau sur le littoral est de l'Atlantique est alors assez élevée, mais les conséquences sur le temps en Afrique du Nord, se caractérisent normalement par un mois de décembre froid et sec suivi d'un mois de janvier doux et humide ou vice versa. Cependant, pour la période, qui nous concerne, c'est-à-dire, le mois de février et le début du mois de mars, sont systématiquement avérés être la période la plus froide de l'hiver. L'air froid habituellement très présent en altitude en hiver, favorise une condensation importante de l'eau, d'où une bonne pluviométrie sur le littoral nord-Atlantique avec des conséquences plus ou moins heureuses sur les régions Sud, soit le nord-ouest africain. Ces constatations scientifiques laissent perplexes les Algériens qui subissent à l'heure actuelle des chaleurs peu communes en cette période. Ils mesurent à leur juste valeur les prévisions mondiales de réchauffement du globe, qui voient la fonte d'immenses bancs de glace au pôle Nord et les risques de submersion menaçant nombre de villes côtières dans le monde. Ainsi, chez nous, la météo avait annoncé pour hier 27 degrés maximum durant la journée. Un taux d'humidité de 25% était prévu. Des situations similaires sont également prévues pour aujourd'hui dimanche (23 degrés) avec un taux d'humidité supérieur (57%). Le vieil adage berbère, qui prédit et affirme, que le mois de «mars fait trembler les aisselles du sanglier» de par le froid et l'humidité, semble être contredit par la canicule qui sévit. Les prévisions météo pour ces prochains jours sont «impitoyables». Un vent chaud, mais plutôt sec, balayera toute la partie orientale du Maghreb. De faibles pluies sur le Maroc sont annoncées alors que mardi, une perturbation fera son retour sur le nord de l'Algérie et sur la majeure partie du Maroc. Ces quelques pluies resteront généralement faibles et modérées avec des températures plutôt douces. Ailleurs, des conditions estivales persisteront, en revanche, sur la Tunisie, avec 30 degrés dans la capitale de notre voisin de l'Est.