Une baisse de la température est attendue à partir de demain, selon l'Office national de la météorologie (ONM). La fraîcheur commencera par toucher l'Ouest du pays avant de progresser vers le Centre et l'Est. Mais pour l'heure, ce sont des températures estivales qui flirtent avec les 36° à Alger, dépassant les 40° dans plusieurs wilayas du Sud pour la journée d'aujourd'hui. Ces hausses des températures seraient dues à une perturbation atmosphérique occasionnée par une haute pression impliquant la montée d'un courant d'air chaud du sud vers le nord du pays. Pendant ce temps, la wilaya de Tamanraset a connu des pluies torrentielles qui ont causé des troubles au niveau de la circulation routière suite au débordement des oueds. Les services de la météorologie minimisent l'importance de ces températures élevées en faisant remarquer qu'elles sont normales et qu'une période de chaleur caractérise chaque début d'automne. Mais pour des raisons que les Algérois en particulier connaissent, octobre est le mois de toutes les frayeurs (tremblements de terre, inondations… tout se passe pendant ce mois), l'homme de la rue commence à se poser des questions quant à la persistance de la chaleur qui lui fait craindre le pire. Mais rappelons qu'Alger a connu des températures encore plus élevées en octobre. En 2004 par exemple, les températures avaient atteint un seuil intolérable de 35 à 37°, des températures très au-dessus de la moyenne saisonnière. Cela dit, le commun des mortels aura remarqué que depuis quelque temps déjà les saisons ne sont plus ce qu'elles étaient. On a eu droit à des hivers caniculaires, des étés pluvieux, des printemps froids et des automnes sans pluies. Ce seraient les conséquences du réchauffement de la planète et du dérèglement du système des saisons.