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La difficile conciliation
ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT
Publié dans L'Expression le 26 - 08 - 2002

Johannesburg aura la rude tâche de trouver un accord permettant le développement tout en sauvegardant l'environnement.
La terre s'épuise, les peuples aussi! Qui s'en émeut? Pas les Américains, en tous les cas, qui ont choisi de prendre à contre-pied les objectifs que la communauté internationale s'est assignés. Cela ne veut pas dire que les Américains ne participent pas à l'effort général pour instaurer de meilleures conditions de vie, aux laissés-pour-compte de la planète, mais leur contribution propre, demeure en deçà des attentes de la communauté internationale. En outre, les Etats-Unis rejettent, presque, globalement et dans le détail, les décisions et propositions communautaires pour un monde amélioré. Cela dit, l'objectif des Nations unies demeure de protéger un environnement mondial agressé de toutes parts et sérieusement dégradé par la pollution ambiante. Si la technologie moderne a abouti à rendre la planète plus facile à vivre, elle a, en revanche, favorisé des effets nocifs pour l'environnement et le climat mondial.
L'industrialisation à outrance, les gaz à effet de serre, en plus de la destruction de l'ozone, ont occasionné les pollutions atmosphériques avec des retombées négatives sur la santé des hommes. Ces mêmes causes ont épuisé la terre, qui voit son écosystème se détériorer suite à la disparition des certaines espèces animales et certaines plantes qui assuraient un équilibre écologique, ayant eu pour effet une accentuation de la désertification et un notable dérèglement climatique. Les pluies diluviennes en Allemagne et en Chine, ces derniers jours, attestent de ce déséquilibre saisonnier. Principaux pollueurs de la planète, Les Etats-Unis refusent cependant, de ratifier le protocole de Kyoto, dont l'ambition première était de réduire d'ici à l'horizon 2012, les émissions polluantes de 5,12%. Cette opposition américaine à la convention de Kyoto est considérée par Greenpeace et les Verts comme une action «de sabotage» de la part des Etats-Unis. En fait, la difficulté aujourd'hui est de savoir comment concilier un développement intégré, tout en préservant un environnement permettant à la terre de renouveler ses ressources, par la conciliation entre activités humaines et milieu ambiant. Le président sud-africain, ouvrant, vendredi, le forum des ONG, exhorta ces dernières à «continuer leur combat pour la préservation de la planète» les interpellant: «Vous devez nous aider à définir un programme pour changer le monde» et en insistant devant la conférence des organisations non gouvernementales. «Ce que nous voulons maintenant, ce sont des programmes concrets.» Tout, en fait, se résume à cela: donner du tangible, d'autant que les ambitieuses promesses de Rio sont demeurées à l'état de voeux. Promesses que les défenseurs d'un développement durable, en harmonie avec un environnement contrôlé, veulent transformer en action majeure de la communauté internationale en faveur d'une terre conviviale et restaurée. Réduire les nuisances, arriver à instaurer un modus vivendi écologique permettant de préserver les ressources non renouvelables (tels le pétrole, le gaz, le charbon), vitales pour le développement de l'homme, est un objectif sans doute lointain, mais qui demande la solidarité entre le Nord et le Sud. Toutefois, cela se peut-il, eu égard au fait que quelques pays, à l'instar des Etats-Unis, disposent des monopoles économiques, financiers, alimentaires, technologiques notamment. Sans pour autant le généraliser, ce monopole a souvent été utilisé comme une arme de chantage à la faim, à l'accès aux technologies nouvelles, pourvoyeuses de ressources et de progrès. Comment, dès lors, le Tiers-monde pourrait-il se développer, lorsque, outre ces manques, le Sud voit ses ressources minières et énergétiques épuisées par un Occident qui, dans le même temps, draine vers ses entreprises les élites africaines et tiers-mondistes, détournées ainsi de la mise en valeur de leur propre pays qui souffre de la pauvreté et de l'absence d'un personnel pluridisciplinaire qualifié.
Le développement durable c'est aussi cela, car l'Afrique, notamment, qui se saigne pour former ses futurs cadres, les voit ainsi partir, attirés par les sirènes occidentales, désertant la bataille du développement de leur nation. Les retards cumulés par l'Afrique subsaharienne, notamment, s'expliquent aussi par la saignée de ses cadres.


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