Le taux d'avancement de la partie Est a atteint 87%, celle de l'Ouest 97% tandis qu'il reste 20 km et 4 viaducs au Centre. Lors d'une séance consacrée aux réponses aux questions orales des membres du Conseil de la Nation, le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a affirmé avant-hier que «le tronçon entre la frontière tunisienne et la wilaya de Bordj Bou Arréridj, long de 400 km et dont le taux d'avancement des travaux a atteint 87%, accusait un léger retard du fait des intempéries et du relief montagneux, notamment des wilayas de Bordj Bou Arréridj, Skikda et Constantine». Néanmoins, a-t-il souligné «l'Agence nationale des autoroutes (ANA) veillait à ce que le projet d'autoroute Est-Ouest soit réalisé selon les normes requises en dépit du léger retard accusé dans la partie Est en raison de la topographie montagneuse de la région et des intempéries». Outre les reliefs montagneux, les travaux de la partie Est pris en charge par le groupement japonais Cojal, ont été «relativement retardés du fait des glissements de terrains dans les wilayas de Constantine, Skikda et El Tarf» a-t-il ajouté. Le taux d'avancement des travaux de la partie Ouest du projet qui s'étend de la wilaya de Chlef à la frontière marocaine «a atteint près de 99%». Précisant qu'il ne restait que les travaux secondaires. Le taux d'avancement de la partie Ouest qui s'étend de Bordj Bou Arréridj à Chlef dont la réalisation a été confiée au groupement chinois Citic-Crcc «est de l'ordre de 97%», tandis qu' il ne reste que près de 20 km, au niveau du tronçon reliant Bouira-Boumerdès qui compte quatre viaducs, indique-t-il encore. A une autre question relative à la signalisation routière verticale et horizontale, le ministre a annoncé que «le secteur a pris toutes les mesures nécessaires afin de s'aligner sur les normes internationales à partir de la fin de l'année en cours». Par ailleurs, il est relevé qu'il a été procédé, depuis 2003, à la formation de 400 cadres et ingénieurs spécialisés dans le contrôle de l'application des normes. De même, qu'à la mise en place d'organismes et de laboratoires publics spécialisés. Enfin, le département des travaux publics, selon son premier responsable, n'a cessé d'inciter les entreprises publiques et privées spécialisées dans la signalisation routière à l'acquisition et la maîtrise des nouvelles technologies adoptées par les pays avancés en la matière.