Les affaires de corruption continuent d'éclabousser la chronique locale tandis que les cas de falsification des papiers officiels se succèdent. Le juge d'instruction près le tribunal correctionnel d'Oran vient d'ouvrir une information judiciaire sur un présumé réseau qui serait à l'origine de trafic de documents administratifs officiels relevant des instances juridiques officiels. L'ouverture de l'enquête en question est motivée par la mise, en fin de semaine passée, d'un greffier faussaire, sous mandat de dépôt accusé de faux et usage de faux. Ce dernier a été arrêté en plein café près du lieu de sa résidence après avoir été dénoncé par un homme connu des services pour ses démêlées avec la justice, faisant l'objet d'un mandat d'arrêt lancé contre lui. Les faits ont commencé lors d'un simple barrage de contrôle. L'homme recherché a été intercepté à bord de son véhicule présentant tous ses papiers en bonne et due forme. Après une vérification minutieuse d'identité, il s'est avéré que les documents, notamment un casier judiciaire blanchi de toute condamnation, exhibés par l'homme étaient complètement falsifiés. Lors de son interrogatoire, le mis en cause a dénoncé, à son tour, le greffier faussaire. Celui-ci aurait a été désigné comme le principal instigateur de cette affaire d'annulation de mandat d'arrêt contre une somme d'argent estimée à 100.00 dinars. Deux autres personnes font actuellement l'objet de recherche.