Le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales maintiennent leur mot d'ordre de grève illimitée jusqu'à satisfaction des revendications inscrites dans la plate-forme transmise aux deux tutelles (Enseignement supérieur et Santé) et similaires à celles du Cnes. A préciser qu'un préavis de grève a été élaboré et transmis au terme de l'assemblée générale du 7 juillet et auquel l'administration n'a pas donné de réponses concrètes. Ce syndicat compte tenir une assemblée générale mercredi prochain pour évaluer l'avancement des négociations avec les deux tutelles et les suites à donner au mouvement de grève. Les syndicalistes comptent assister aujourd'hui à l'assemblée générale des maîtres assistants, prévue au Centre Pierre-et Marie-Curie CHU Mustapha pour tenter de sensibiliser leurs confrères sur la situation socioprofessionnelle qui prévaut dans le secteur de la santé et qui «nécessite un référendum auquel serait conviée la population». Les syndicalistes, en grève depuis samedi dernier, revendiquent «un statut spécifique ainsi qu'une revalorisation des salaires (hausse des régimes indemnitaires) soit un glissement catégoriel de 80 points traduits par la hausse de la catégorie F1 à la G». Ces revendications, nous révèle le SG M. Tedjiza, «sera une sorte de reconnaissance et non de la gratitude (devoir oblige) de la part de la tutelle envers le médecin». Faisant la part des choses, le SG déclare que «les médecins ont gardé le silence durant les années terribles et qu'aujourd'hui que la nation est en bonne santé, nous revendiquons cette reconnaissance, à la limite pour les efforts consentis». Il conclut: «Nous voulons sauver le secteur public qui est notre raison de vivre.» Questionné sur les réactions de la tutelle, le SG nous révèle que «lors d'une rencontre informelle avec le ministre du Travail, des promesses nous ont été faites quant aux augmentations des salaires et que ces derniers seront étudiés lors de la bipartite», ajoutant: «L'Ugta ne nous représente pas puisque nous sommes un syndicat autonome.» Le SG du syndicat nous confirme que «le mot d'ordre de grève est maintenu pour le secteur de l'enseignement et que la santé, sous réserve, devra probablement suivre le mouvement». Devant la menace de paralysie de l'entrée universitaire, le SG revendique «des signes forts et concrets de la part du gouvernement pour sauver la santé et l'université».