Après l'édition expérimentale du festival de Tikjda, l'heure est aux préparatifs de la première édition qui se déroulera au mois de juillet prochain. Dans cette optique, plusieurs réunions ont été tenues pour évaluer, mais surtout diagnostiquer les lacunes constatées lors de l'expérience. Jeudi dernier, le premier responsable de la wilaya, a tenu une réunion au niveau du Cnlst, réunion à laquelle a été conviée la presse locale. L'exiguïté des lieux réservés à l'édition expérimentale, le manque d'aire de stationnement, l'affluence qui a dépassé toutes les prévisions, l'utilisation de personnes inexpérimentées dans l'organisation, la proximité d'un dépôt de propane...sont autant de points soulevés et pris en compte dans la préparation du prochain rendez-vous de juillet. Ainsi, il a été décidé de transférer les citernes de propane loin du terrain prévu pour la scène. Cette dernière sera orientée vers l'ouest pour permettre aux artistes d'avoir une vue sur le flanc boisé de Tikjda. Le terrain de sport sera annexé à un terrain d'une superficie de 700 m² qui sera exclusivement réservé au public jeune. Le talus qui surplombe la scène par le nord sera aménagé et destiné aux familles. Un accès «spécial jeunes» sera réalisé et permettra à ces derniers de rejoindre l'esplanade en face de la scène. Les deux assiettes prévues pour la réalisation d'une salle de sport et la piscine serviront de parking. Cet ensemble de décisions seront débattues et enrichies par les spécialistes. Pour le volet encadrement, un commissaire au festival sera nommé et l'organisation confiée à des spécialistes que la direction de la culture en collaboration avec ses divers partenaires choisira. L'objectif de ce festival reste le développement du tourisme et dans cette optique des travaux de réfection de l'hôtel le Djurdjura incendié lors de la tragédie nationale sont en cours et s'élèvent à 26 milliards de centimes. Le chalet du Kef, une autre structure hôtelière située plus à l'ouest, fait l'objet aussi des travaux de réhabilitation. Ces structures augmenteront considérablement les capacités d'hébergement sur ce site situé dans un parc naturel classé patrimoine mondial. La réussite du festival expérimental, selon la légende de la chanson kabyle, Lounis Aït Menguellet, serait un argument qui aurait pesé lourd auprès de la ministre de la Culture pour instituer le rendez-vous et exprimer toute sa disponibilité et son approbation. En attendant le mois de juillet, les responsables continueront à se pencher sur toutes les propositions en mesure d'apporter un plus et à assurer la réussite de ce festival.