Selon le porte-parole du département de police de Norfolk, l'arrestation a eu lieu dans un hôtel sans aucun incident. L'ancien chef de la CIA, antenne d'Alger, accusé de viol sur deux femmes algériennes, a été arrêté lundi après-midi à Norfolk, dans l'Etat de Virginie (Etats-Unis), a rapporté hier la presse américaine, citant, Christophe Amos, porte-parole du département de police de Norfolk. La justice américaine reproche à Andrew Marvin Warren d'avoir commis, le 17 février 2008, une «agression sexuelle à l'encontre d'une tierce personne dont l'identité n'a pas été précisée». Selon les attestations d'investigateurs du Département d'Etat, le mis en cause a été accusé par deux femmes algériennes d'avoir mis des somnifères dans leurs boissons avant d'abuser d'elles. L'arrestation a eu lieu dans un hôtel à Norfolk, affirme le même porte-parole. Ce dernier qui a affirmé que l'arrestation s'est déroulée sans le moindre incident, a annoncé, également, que cette action est le résultat de la coopération de tous les services américains, notamment de la police locale qui a travaillé avec le service de sécurité diplomatique des agents spéciaux et en collaboration avec le département américain. «Il a été arrêté sans incident», a dit Amos. Lors de cette arrestation, M.Amos, affirme qu'un pistolet de l'ancien agent de la CIA a été récupéré par la police. Selon la même source, avant d'être livré aux agents du service de sécurité diplomatiques, Andrew Marvin a laissé un message pour un de ses avocats, Mark David Hunter, et dont le contenu n'a pas été rendu public. Selon la justice américaine ainsi que l'avocat de Warren, le procès est attendu pour le 21 juin prochain. La presse locale affirme que l'inculpé risque d'être condamné à la prison à perpétuité. L'affaire Warren est une affaire de sexe qui remonte à la fin de 2008. Deux Algériennes ont témoigné, sous serment, dans une déclaration à la chaîne de télévision ABC, avoir été droguées et violées dans sa résidence, à l'ambassade des Etats-Unis, à Alger. Il s'agit d'une Algérienne, détentrice d'un passeport allemand, qui s'est présentée devant le chef du détachement des marines à l'ambassade US pour se plaindre d'avoir été violée par l'officier Andrew Warren. Une enquête préliminaire est ordonnée dans l'immédiat. Le 25 septembre 2008 donc, l'agent spécial Jared Campell, de la division sécurité au sein du département d'Etat, auditionne la victime pour connaître sa version. Invitée par des employés de l'ambassade à une «party» organisée dans la résidence de Warren, la femme, en prenant des boissons gazeuses mélangées à des boissons alcoolisées, s'est retrouvée toute nue le lendemain dans la chambre de l'agent US. Dix jours avant, elle s'est confiée au chef de mission de l'ambassade des Etats-Unis à Alger, Thomas F. Daughton. Au cours de cet entretien, elle affirma avoir eu le 17 février 2008 des rapports sexuels non consentants avec le même Warren. Son agresseur s'envole le 9 octobre 2008 vers les Etats-Unis. Mais, ce dernier continue à nier avoir agressé sexuellement les deux femmes. Il a avoué aux enquêteurs avoir eu des relations sexuelles consentantes avec les deux femmes. Cette affaire finira-t-elle par livrer tous ses secrets? Wait and see...