Telle est la conviction de M.Abdelkader Khemri, l'un des principaux organisateurs de cet événement. Abdelkader Khemri, directeur du Groupe de Presse et Communication (GPC) et directeur général de l'Anep, a animé, hier, une conférence de presse à l'hôtel Sofitel en prévision de la tenue du 7e Salon international du livre d'Alger (7e Sila). M.Khemri est président de la commission nationale d'organisation de ce salon qui se tient aux Pins Maritimes du 18 au 28 septembre. Cette manifestation culturelle se veut un forum des professionnels du livre. Une manifestation appelée à devenir une tradition qui fera de notre pays «un carrefour de la culture du livre». Les responsables de ce salon, à leur tête le DG de l'Anep, veulent que le 7e Sila n'ait rien à envier à ceux des pays développés. Le nombre et la qualité des maisons d'édition qui ont annoncé leur participation sont la preuve de cette volonté. Pas moins de 172 éditeurs étrangers exposeront leur savoir-faire et leurs productions sur plus de 4500 m2. Les plus grands éditeurs français seront présents, mais aussi des éditeurs belges, suisses, canadiens, libanais, jordaniens, égyptiens et une soixantaine d'éditeurs algériens. «Tous ceux qui ont émis le désir de participer à ce salon ont été exaucés», dira M.Khemri. Il est prévu aussi un riche programme de rencontres entre les grands du livre accompagné d'exposition-vente (grand public). Une journée d'étude franco-algérienne regroupant les spécialistes du livre aura lieu également. Au menu, les droits d'auteurs et droits voisins entre pays riverains, partageant la même langue. Sur un plan plus vaste, une rencontre euroarabe des éditeurs et professionnels du livre est attendue le 21 du même mois. Des conférences, des débats, et des rencontres seront au menu. Il sera beaucoup question des problèmes de l'industrie du livre. Et bien sûr, la littérature et la création artistique seront de la partie. Des personnalités littéraires ont confirmé leur venue, entre autres, Yasmina Khadra, qui animera une conférence portant sur sa dernière oeuvre Les Hirondelles de Kaboul, et Malika Mokeddem. Avec une forte participation des professionnels du livre algériens et étrangers parmi eux le président du Syndicat national des éditeurs français, Serge Eyrolles, de la présidente de l'association suisse Sylvianne Friedrich, et le président de l'Union des éditeurs arabes Brahim Moalem, et bien d'autres personnes. Tout semble pensé et réfléchi pour que ce 7e Salon soit une réussite et pour que désormais, on parle chez nous de rentrée littéraire au même titre que de la rentrée sociale et scolaire. Le livre est un bien tellement vital que l'on ne peut lui refuser un tel honneur.