Rabah Saâdane, l'entraîneur de l'Equipe nationale sait bien que le prochain challenge qui l'attend, dans le cas où il resterait à la tête des Verts, serait très très difficile. Les observateurs et spécialistes sont unanimes à attendre que l'Algérie soit la future championne d'Afrique, pour au mois les deux prochaines éditions en plus d'une place aux 8es ou aux quarts de finale de la prochaine Coupe du Monde 2014 prévue au Brésil. Par ailleurs, Rabah Saâdane n'a, depuis l'année dernière, cessé de répéter que «les Verts sont en période d'apprentissage.» Même durant la Coupe du Monde, il parlait encore d'apprentissage alors que toutes les autres équipes présentes à ce Mondial, sont venues en Afrique du Sud, pour montrer leur niveau de développement en la matière. Et puis, c'est vraiment du domaine de l'amateurisme que de parler d'apprentissage dans une phase finale de Coupe du Monde. Pour mieux justifier cet état de fait, Rabah Saâdane convoque 7 nouveaux joueurs qu'il connaît à peine, alors qu'il ne restait plus qu'un mois pour le début du Mondial! Si on suivait la «logique» Saâdane, cette Coupe du Monde 2010 et avant elle, la CAN de cette même année, ont servi de stage de préparation pratique à grande échelle. Et en poursuivant le raisonnement, la CAN 2012 et 2013 ainsi que le Mondial 2014 seront les compétitions à l'issue desquelles les Verts récolteront les fruits de ce qu'ils ont semé avec Saâdane. D'autre part, et sur le cas le plus négatif de la sélection algérienne, à savoir le manque de réalisme et de concrétisation, Rabah Saâdane repète également à qui veut l'entendre, que cela nécessitera beaucoup de temps. Alors gageons que s'il reste à la tête des Verts, ce côté offensif des Verts sera bel et bien résolu. Et c'est à partir de ce prolongement et surtout de ces attentes que Saâdane devrait renoncer à poursuivre sa mission avec les Verts. Car, par la suite, les résultats se paieront cash vis-à-vis de ce public merveilleux qui est toujours à cheval pour encourager au détriment de sa vie et de toutes les péripéties ces Verts qu'il chéris tant et dont il attend justement des résultats bien concrets. De plus, Saâdane sait qu'il n'aura plus l'apport de son staff d'adjoints qui ne se soucient guère des erreurs commises par leur chef. Il aura, par contre, des adjoints qui n'auront sûrement pas la langue dans la poche. Et Saâdane sachant cela, il serait donc fort probable que ce serait un autre point qui le pousserait à refuser de continuer avec les Verts. Sur le plan de l'effectif, le coach national Saâdane sait mieux que quiconque, qu'il n'a en fait qu'une seule équipe avec laquelle il compose et si jamais un seul «être» lui manque, tout est... Ces doublures dont il parle souvent ne sont pas encore prêtes à remplacer ces «cadres». Et Saâdane le sait aussi. Et c'est un autre facteur qui le pousserait à ne point accepter de poursuivre ce travail déjà accompli avec ces Verts même s'il sait aussi qu'il a le soutien de la majorité de «ses hommes» en vert. Mais, dans le cas où, enfin, Saâdane déciderait de ne pas rester au sein des Verts, il ne doit certainement pas démissionner car il perdrait deux années de salaire comme le prévoit son contrat. Et c'est là, où certaines mauvaises langues disent que Saâdane observe ce mutisme pour le moment, en attendant le retour de Raouraoua, le président de la FAF pour une discussion franche et définitive sur ce point. Et là, Saâdane devrait donc, non pas discuter de sa place à la tête des Verts, mais pour rester dans les alentours: c'est-à-dire, en qualité de directeur technique national ou directeur des équipes nationales pour ne pas perdre ses dividendes. Tout cela, sont des spéculations, mais il faut aussi reconnaître qu'il y a bien du vrai dans ce qui vient d'être écrit tout comme la vérité vraie est que le bilan des Verts est un fiasco et il est donc bien négatif. Il n' y a qu'à lire les résultats techniques pour s'en convaincre...